Odile d’Oultremont étudie, dissèque les personnalités des deux principaux protagonistes. Elle s’insère dans les méandres de leurs cerveaux, de leurs pensées, de leurs échecs, de leurs aspirations. Tous les deux sont des perdants qui subissent et n’ont, pour des raisons totalement différentes, aucune envie de se battre, de sortir de leurs routines dans lesquelles ils se complaisent. Il en est de même pour les personnages « secondaires » comme le père Django, Constance ou encore Simon (l’homme que Constance aime) voire même Jeff.
Tous sont frappés par la mort, la mort qui plonge nos deux « héros » dans un cachot d’où ils ne voient aucune sortie, la mort qui finit par les grandir, les transformer et les plonger dans la vie, dans cette vie à laquelle ils aspiraient sans vouloir le formuler. Nous sommes bien plus loin que la résilience, mais sur la transformation ce qui est bien plus important, fondamental