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Émile Cougut

  • Si un jour  vous allez visiter le Yasukuni-jinja, ou sanctuaire Yasukuni 靖国神社 à  Tokyo, parmi toutes les photographies des soldats tués lors de la Seconde Guerre mondiale, l’une devrait attirer votre attention. Celle d’un officier (capitaine) qui se nommait Ryo Kurusu. En effet ses traits sont loin d’être asiatiques mais tout à fait occidentaux. Traître ? Sûrement pas, c’est bien un soldat japonais d’origine japonaise qui combattit pour les armées de l’empereur.Ryo りょう (dont le prénom occidental était Norman) est né d’un père diplomate et d’une mère, Alice, américaine

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  • Odile d’Oultremont étudie, dissèque les personnalités des deux principaux protagonistes. Elle s’insère dans les méandres de leurs cerveaux, de leurs pensées, de leurs échecs, de leurs aspirations. Tous les deux sont des perdants qui subissent et n’ont, pour des raisons totalement différentes, aucune envie de se battre, de sortir de leurs routines dans lesquelles ils se complaisent. Il en est de même pour les personnages « secondaires » comme le père Django, Constance ou encore Simon (l’homme que Constance aime) voire même Jeff.

    Tous sont frappés par la mort, la mort qui plonge nos deux « héros » dans un cachot d’où ils ne voient aucune sortie, la mort qui finit par les grandir, les transformer et les plonger dans la vie, dans cette vie à laquelle ils aspiraient sans vouloir le formuler. Nous sommes bien plus loin que la résilience, mais sur la transformation ce qui est bien plus important, fondamental

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  • Et Dieu riait encore est un livre tourmenté, porté par un personnage à la recherche de son moi profond. Parfois, il faut avoir une solide culture hébraïque pour comprendre toutes les subtilités de cette œuvre profonde, parfois dérangeante.

    Mais il y a toujours, la « patte », le style, l’humour, la recherche de la spiritualité, la quête personnelle de Joann Sfar pour essayer de comprendre ce qu’est être juif à notre époque. En tout cas, Israël est devenu un état, bien loin des fondements, de l’idée de ses fondateurs, Ben Gourion en tête. Hélas !

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  • Et puis et puis oui, il y a l’humour toujours présent qui rend la lecture si plaisante. Par exemple, pour montrer le côté très cosmopolite du quartier, David Zaoui nous amène avec Alina et Richou dans la pizzeria du coin : « dans ce restaurant italien tenu par un Portugais, les pizzas sont garnies d’ingrédients français, elles sont cuites dans un four allemand et servies dans de la vaisselle fabriquée en Chine. Le mobilier provient d’Espagne, l’addition est imprimée sur du papier polonais depuis une caisse automatique gérée par un logiciel américain. » Mondialisation quand tu nous tiens !

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  • Au moins Juliette Lécureuil, nous donne sa réponse à l’interrogation qui persiste et qui persistera encore : Vercingétorix a-t-il été trahi ? Il est indéniable que César, qui surtout n’en parle pas dans La Guerre des Gaules, était au courant du plan de Vercingétorix et a organisé ses légions pour le contrer.

    C’est énervant à lire pour les vrais amateurs d’Histoire, mais un excellent véhicule de vulgarisation qui incitera plus d’un à approfondir ses connaissances sur celui qui a été proclamé « l’inventeur de la nation française».

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  • Un journaliste politique, le meilleur dans sa profession, écouté, voire consulté par les hommes politiques, respecté par tous pour sa droiture, son honnêteté, sa vision de la société. Mais qui est-il vraiment ? Car c’est aussi un solitaire qui se ressource régulièrement dans de grandes randonnées à pied, le plus souvent seul, à la recherche de lui-même et de spiritualité. Il est marié avec la rédactrice en chef d’un grand magazine féminin et tout va bien dans son couple. Mais un jour, il rencontre Frédérique, une talentueuse violoniste soliste

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  • Le Karma du conservateur nous mène au Cambodge au temps du protectorat français, quand l’art khmer, sa richesse, sa civilisation sortent de la forêt à Angkor. Basé sur un fait, le suicide d’un jeune architecte de la Conservation en 1938, ce beau roman nous ouvre une partie peu connue et de l’histoire de France et de l’histoire du Cambodge.

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  • Qui n’a jamais souhaité la mort d’une personne qui nous « gêne » ? Je n’en connais pas ! Victor, lui passe à l’acte, sans aucun scrupule, ses scrupules qui nous empêchent, de fait, d’agir. Cela ne veut pas dire qu’il ne se pose pas des questions. Mais ce sont ses réponses qui lui donnent « bonne conscience » et le poussent à passer à l’acte.

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  • Lorraine Fouchet continue ses variations autour de thèmes qui lui sont chers : cet instant où les certitudes tombent, souvent au moment où l’on s’y attend le moins, et qui nous fait emprunter un nouveau chemin, différent du précédent, maintenant que nous savons la vérité. Il y a toujours, à ce niveau la fausseté des apparences qui nous éloignent de la vérité, qui peuvent être un moteur pour continuer à survivre après une épreuve, mais qui ne sont que des mensonges qui, de fait, nous empêchent de vivre pleinement.
    Vous l’avez compris, je suis enthousiaste après la lecture de Jamais là par hasard qui est aussi une excellent porte d’entrée pour connaître l’œuvre de Lorraine Fouchet pour ceux qui ne la connaissent pas encore.

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