Il y a eu, et il y a toujours, une « légende noire » autour de la personnalité du Régent : jouisseur, père incestueux, indécis et j’en passe… Mais depuis une trentaine d’années, plus d’un historien s’est penché sur cette période (courte, elle ne durera que huit ans) de notre histoire et sur la personnalité de Philippe d’Orléans. Et le constat est loin d’être le même !
C’est le résultat de tous ces travaux que nous livre donc Thierry Sarmant. Ainsii y voit-on un homme de son temps, quelque peu en rupture avec les « codes de la cour », un jouisseur, oui, mais pas plus que la haute aristocratie de l’époque et même à la fin du règne de Louis XIV.
Félix Delmas

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1886 : l’Affaire Jules Watrin, un fait divers social tragique
par Félix Delmaspar Félix DelmasCe 26 janvier 1886, une grève commence et se finit par le vrai calvaire de Jules Watrin, sous- directeur de la compagnie qui s’achève par sa mort après avoir été défenestré et roué de coups. Les causes de cette grève sont multiples comme une baisse des salaires, la création d’une coopérative qui, sous l’excuse de faire baisser les prix alimentaires, lient encore plus les ouvriers à l’entreprise et risquent de détruire les commerces locaux
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Maximilien Robespierre, que n’a-t -on écrit vous concernant !
par Félix Delmaspar Félix DelmasPour autant, Robespierre ne fut pas un « Saint » martyrisé par ces collègues. C’était un homme de son temps, bien que parfois en désaccord, c’était un adepte de Jean-Jacques Rousseau, qui ne l’oublions pas est le premier théoricien de la dictature ! Personne ne remet en cause la sincérité de Robespierre et si parfois il a évolué, c’est avant tout parce que la société avait évolué, que les faits avaient changé. Il était contre la guerre, celle-ci déclarée, force a été de l’accepter. Et à ce niveau, son action a été minime, rien avoir avec l’action d’un Carnot.
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Philippote est née aux alentours de l’année 1410. Son père était le « riche et puissant » duc de Bourgogne Jean sans Peur et sa mère Marguerite de Borsele, jeune femme de la noblesse bourguignonne. De leur relation étaient déjà nés deux garçons : Antoine qui sera Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem et Guy qui connaîtra une belle « carrière » à la cour de Bourgogne. Jean avait deux autres bâtards avec une demoiselle de la puissante famille de Coucy.
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Dans ce nouveau livre, cet essai d’à peine plus de 170 pages, Maxime Michelet s’attache à réhabiliter la mémoire de cet empereur, de dénoncer les contre vérités que, durant des décennies, les élèves des écoles de la République ont apprises. Il faut dire que Napoléon III a eu comme premier adversaire Victor Hugo puis les Républicains qui ne pouvaient s’affermir à une époque où l’idée même de République était loin d’être partagée par la population, qu’en ayant une sorte de « repoussoir » : le régime politique (l’empire) et son symbole (l’empereur) qui l’avaient précédée.
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Qu’est-ce qu’un traître ? De fait la réponse est bien plus difficile qu’elle n’y paraît. Assez simple quand on était dans des liens de vassalité : trahir, c’était ne pas tenir son serment.
En fait, il paraît que tout est une question de point de vue. On peut être considéré comme traître, tout en se sentant légitime : les émigrés, sous la révolution, ne se considéraient pas comme étant des traîtres, mais comme les défendeurs de leurs idées qui n’étaient plus celles de leur pays. Les participants à un complot sont-ils des traîtres ? C’est évident pour les titulaires du pouvoir, mais certainement pas pour ceux qui complotent.
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Charles-Marie Bonaparte c’est un enfant du siècle des Lumières, franc-maçon, très attentif à sa famille, père aimant, croyant aux vertus de l’enseignement (même celle des filles ce qui n’était pas partagé par tous en ces temps là). Qui plus est il était un très bon gestionnaire, physiocrate se battant pour le développement de l’agriculture en général et des vers à soie en particulier. Un homme s’investissant dans la vie de la société de son époque, au niveau religieux, croyant mais sûrement pas bigot ni ultra-catholique. Un homme instruit, lucide qui perçut très vite l’impasse vers laquelle menaient les théories de Paoli pour la Corse totalement isolé dans sa « cour » de Corte.
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Les Plantagenêts et leur cour au coeur de la fondation de l’Angleterre
par Félix Delmaspar Félix DelmasLa dynastie des Plantagenêts, un peu plus d’un demi siècle de l’histoire de l’Angleterre entre les XIIè et XIIIè siècles, trois rois, soit un père (Henri II) et deux de ses fils (Richard Cœur de lion et Jean sans terre), et une femme extraordinaire aussi bien pour l’époque que pour la nôtre : Aliénor d’Aquitaine. Les Plantagenêts, de leur temps avait une renommée dans tout l’occident, et ont laissé leurs traces bien après leur disparition. À tels exemples la Grande Charte (Magna Carta), base de la démocratie anglaise, c’est Jean sans terre (bien obligé de la prendre à la grande ire du pape Alexandre III), certains articles des rôles d’Oléron d’Aliénor se retrouvent de nos jours dans le droit maritime international.
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Stalingrad, voilà un nom qui entraîne immédiatement des images de boucherie, de montagnes de gravas, de bruits, de fureur et de la défense héroïque des soviétiques de chaque mètre carré face au rouleau compresseur allemand. Stalingrad, la première défaite allemande d’ampleur, Stalingrad désastre dû à l’entêtement imbécile d’un Hitler qui croyait à son génie militaire et qui n’écoutait que ceux qui allaient dans son sens, qui n’avait aucune idée de la réalité des combats et du terrain. Hitler qui ne percevait la guerre qu’à travers des cartes et des drapeaux.
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Jean de Médicis dit Jean des bandes noires, un condottiere à Florence
par Félix Delmaspar Félix DelmasL’Histoire adore les paradoxe et les légendes. Allez à Florence, regardez le portique des…