Un matin, avant l’heure du laitier, il part faire sa promenade quand il tombe sur un homme blessé. Ayant oublié son portable chez lui, il amène l’inconnu qui décède à son domicile en disant : « Je ne veux pas mourir ». Dernières paroles d’un défunt, dernière parole sacrée pour Léo-Paul qui décide de le faire continuer à vivre quand le portable de l’inconnu reçoit un appel d’une certaine Mathilde, lui demandant de la rappeler, les enfants voulant lui dire bonjour. Il lui envoie un sms lui disant qu’il doit prendre du recul.
Livres, Arts, Scènes
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Exposition Haine des clans-Guerres de religion. À voir au musée de l’Armée aux Invalides
par Communiqué muséepar Communiqué muséeLa seconde moitié du XVIe siècle constitue la « part sombre » de la Renaissance,…
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La Promesse d’une île, un beau titre, un beau roman de Sophie Tal Men
par Émile Cougutpar Émile CougutAlors oui, dans ce roman, le personnage le plus important c’est l’île de Groix, avec sa beauté, ses odeurs, ses couleurs, ses bruits ; elle agit comme un athanor, le réceptacle dans lequel les personnes se rencontrent, se mélangent et se transforment. L’île de Groix lieu privilégié pour une sorte de transformation alchimique. Transformation qui peut être joyeuse, positive, transformation qui peut, aussi, passer par la mort, par la disparition.
Des personnages, il y en a, mais parmi eux se détache la figure d’Alexis. Cet ancien urgentiste est parti dans les quatre coins du monde en missions humanitaires, pour soigner les plus pauvres, les plus défavorisés. Il est de retour à Brest après de longues années d’absence, sorte de clochard taiseux que recueille sa sœur.
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On sort de cette magnifique exposition, qu’il faut absolument voir, émerveillé par la vivacité des lignes, la fraîcheur et la pureté des nuances colorées qui expriment une certaine fugacité de l’être, redoublée par la fragilité du matériel. Un éloge à la douloureuse beauté de l’éphémère peut-être ?
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Éva Gonzalès femme peintre impressionniste dans un monde d’hommes
par Communiquépar CommuniquéEva Gonzalès un nom souvent cité à côté de celui de Berthe Morisot (mais l’inverse n’est pas vrai), neuf de ses toiles dans les collections de grands musées, en Europe et aux États-Unis : voilà ce que l’histoire de l’art a retenu de la vie brève d’Eva Gonzalès. Née en 1849, décédée d’une embolie en 1883, à trente-quatre ans, elle fut une peintre dans un siècle d’hommes. L’École des beaux-arts leur était interdite, peindre des hommes et travailler dehors aussi.
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Le thème de l’infanticide au coeur du roman de Vinciane Moeschler, bouleversant !
par Émile Cougutpar Émile CougutRetenez tout d’abord le titre de ce roman : Accordez-moi la parole ! Salomé, est mariée a un paysagiste, elle a un très jeune enfant, et a écrit un livre qui a rencontré un grand succès. Alors qu’elle commence l’écriture d’un nouveau roman, elle est contactée, par courrier, par une femme détenue dans une prison et qui souhaite pouvoir expliquer son geste grâce une écrivaine talentueuse qui tiendrait la plume à sa place. Après bien des hésitations, bien des réticences, Salomé finit par la rencontrer et peu à peu un lien profond se tisse entre les deux femmes. Pourtant, rien n’aurait du, à la base, non seulement les faire se rencontrer, mais aussi se comprendre. Car Salomé, à travers leurs rencontres, à travers l’écriture finit par comprendre qui est Raphaëlle.
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Dans tes veines, une saignante histoire de vampires signée Morgan Caussarieu
par Émile Cougutpar Émile CougutDepuis Bran Stocker, les vampires sont devenus un vrai objet littéraire, et même une figure emblématique qui a reçu ses lettres de noblesse avec son entrée dans la prestigieuse bibliothèque de La Pléïade. De Sheridan le Fanu à Anne Rice (et on peut rajouter sans mal ici Morgane Caussarieu), il y a eu bien des écrits sur les vampires, dessinant des personnages fort différents. Certains auteurs insistent sur le côté violent, sanguinolent de cet être, et ce jusqu’à la nausée du lecteur : de la violence pure qui en dit plus sur l’état psychique des auteurs que sur la psychologie de leurs personnages. D’autres, quant à eux nous montrent des être tourmentés, profondément malheureux, obsédés par ce qu’ils considèrent comme une malédiction. On est pas loin du mythe du juif errant, la violence en plus.
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L’affaire des flambeaux noirs, une enquête de Maurice Daccord rondement menée
par Émile Cougutpar Émile CougutDans ce nouvel opus de Maurice Daccord, nous retrouvons tout ce qui fait le charme des aventures de ces deux compères : une gouaille proche de Frédéric Dard, des références culturelles et des grands standards de la chanson de variété, quelques citations latines, des description de plats qui non seulement vous donnent fin mais aussi grossir de quelques kilos à leur simple lecture.
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Charles-Marie Bonaparte c’est un enfant du siècle des Lumières, franc-maçon, très attentif à sa famille, père aimant, croyant aux vertus de l’enseignement (même celle des filles ce qui n’était pas partagé par tous en ces temps là). Qui plus est il était un très bon gestionnaire, physiocrate se battant pour le développement de l’agriculture en général et des vers à soie en particulier. Un homme s’investissant dans la vie de la société de son époque, au niveau religieux, croyant mais sûrement pas bigot ni ultra-catholique. Un homme instruit, lucide qui perçut très vite l’impasse vers laquelle menaient les théories de Paoli pour la Corse totalement isolé dans sa « cour » de Corte.
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Cet album n’aurait jamais dû nous parvenir… Il n’aurait jamais dû être commandé, réalisé…
Dans la nuit, les nazis avaient le projet d’assassiner les juifs jusque à l’ultime, le vieux et la vieille, le et la jeune, l’adulte, l’enfant, tous jusqu’à l’ultime… sans trace, crime «parfait», crime sans crime même, puisqu’on avait effacé l’humanité même de ceux qui disparaissaient à coup de “mort miséricordieuse” «gnadentod» en L.T.I., langue du troisième Reich, lequel devait durer mille ans et n’aura duré que le temps, comme on sait, de damner tout un peuple, celui des nazis et des assassins, sans toujours punir les coupables…. Et construire l’impardonnable.