On connaissait la rivalité farouche qui l’opposait à son grand ainé Furtwängler qui le détestait et qui l’appelait« le petit K». On avait connaissance du soutien que lui avait apporté Goebbels chef de la propagande et à ce titre en charge des arts, Goering lui préférait Furtwangler.
Karajan à la demande d’Hitler, fit le tour des capitales occupées par les nazis ( Amsterdam, Copenhague, Bucarest). À Paris en 1941 à l’opéra il dirigea Tristan et Isolde, avec la soprano française Germaine Lubin dans le rôle d’Isolde.
Cependant jamais durant sa carrière qui le hissa au pinacle de la renommée mondiale, (il fut avant l’heure une star faisant la une des journaux papier glacé, et sa vie mondaine très médiatisée constituait après la musique le deuxième volet de sa personnalité) n’admit-il de reconnaître ses (comment dire?) fautes… Bien au contraire il dépêchait alors immédiatement ses avocats pour faire taire toutes critiques.