Plus de 220 000 visiteurs, une couverture médiatique internationale The New York Times, The Wall Street Journal, The International Herald Tribune, Die Rheinpfalz, Saarbrücker Zeitung, Le Jeudi, La Libre Belgique, Taz Die Tageszeitung, Süddeutsche Zeitung, Frankfurter Rundschau, Frankfurter Allgemeine Zeitung. . Des articles dans la presse et les magazines d ‘art sur Wukali bien entendu
Clôturée par le colloque « 1917 et après ? », l’exposition «1917» a inauguré en France le cycle des manifestations du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Ce vingtième siècle qui a vu les plus grandes barbaries fracasser hommes et territoires fut aussi celui d’une infinie création artistique. Lors de la Grande Guerre aucun secteur de la société n’échappa au cataclysme. La guerre même servit de catharsis aux changements et aux évolutions sociales en cours.
Le choix par le Centre Pompidou-Metz de «1917» comme thème d’une grande exposition a été particulièrement subtil tant au point de vue de l’histoire de l’art que comme revitalisation de la connaissance historique.
Si de nombreux écrivains et poètes ont été inspirés par ce sujet (Henri Barbusse, Roger Martin du Gard, Georges Duhamel, Ernest Hemingway, Erich Maria Remarque, Roland Dorgelès, Siegfried Sassoon etc.) les artistes peintres et sculpteurs ont d’une manière ou d’une autre infiniment produit et pas forcément sur des thématiques inspirés par le conflit. Ainsi se côtoient les dessins de Hans Richter ou d’Otto Dix, les peintures de Valloton, les portraits de Matisse, les Arlequins de Picasso ou de Braque et les ready made de Marcel Duchamp
Cette exposition fut aussi révélatrice de ce foisonnement d’idées, de rencontres, de création d’écoles qui jusqu’à aujourd’hui continuent d’inspirer.
Dans ce tourbillon de la pensée, poètes, peintres, chorégraphes, musiciens, écrivains, architectes se rencontrèrent et trouvèrent leur inspiration dans une intelligence en éveil et souvent en révolte contre l’absurdité et l’horreur du temps.
«1917» constitue un laboratoire de l’effervescence artistique qui animera tout le vingtième siècle car tout peut s’y retrouver, le cubisme à l’évidence, le surréalisme et le mouvement Dada bien sûr, l’expressionnisme et même l’art abstrait.
Avec cette exposition et au dela des oeuvres artistiques, ce fut aussi l’occasion de revivifier les mémoires et rappeler ce que fut cette guerre avec ses violences insupportables et ce stimulus porteur particulièrement de sens ici en Lorraine.
1917 Fin d’un monde et des illusions, et pourtant… !
P-A L
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