Lu dans la presse: Le Figaro.


Avec 546 000 visiteurs en trois mois, la fréquentation record de la première rétrospective française de la star américaine du Pop Art se place au premier rang des expositions de la galerie 2 à Beaubourg.

Camille Morineau, la commissaire de l’exposition Roy Lichtenstein a gagné son formidable pari. Comment avec seulement un tiers des oeuvres exposées à la Tate Modern de Londres a-t-elle réussi à établir un record de fréquentation, qui place son exposition au premier rang des succès de la Galerie 2, juste devant l’expo Matisse qui, elle, en 2012 avait déjà attiré 494 085 visiteurs? En mettant à profit l’intimité du lieu et la proximité des oeuvres, en offrant ainsi au visiteur la possibilité de pénétrer dans un univers qui ressemblait le plus possible à l’atelier du maître américain. Cette «bulle 100% créative» créée par la responsable de l’exposition, a offert à chaque visiteur une véritable visite privée chez Roy. À en croire la formidable fréquentation – 546 000 visiteurs en un peu plus de trois mois – cette présentation originale a manifestement plu au public.
Dali détient toujours le record de fréquentation de Beaubourg

Alain Seban, président du Centre Pompidou, a déclaré: «L’ oeuvre de Roy Lichtenstein restait à découvrir en France. Cette exposition aura permis au visiteur, à Paris, de poser un nouveau regard sur cette figure célèbre du Pop Art américain, de découvrir notamment son travail en trois dimensions, son expérimentation des matériaux, de comprendre sa «fabrique des images» et de mieux appréhender son rapport aux grandes figures de l’histoire de l’art, en allant ainsi bien au delà du pop.»

Olécio partenaire de Wukali

Toute catégories confondues, l’affluence de l’expo Lichtenstein se situe au cinquième rang des expos du Centre Pompidou. Dali, est doublement premier , avec 840 000 visiteurs en 1980 et 790 000 en 2013. En troisième position on trouve Kandinsky qui avait attiré 790 000 curieux en 2009. Enfin Soulages, aussi en 2009, avait intéressé près de 502 000 passionnés d’art.

Bertrand Guyard


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