Certes le temps n’était pas à la fête mais le Festival de l’histoire de l’art qui s’est tenu à Fontainebleau du 3 au 5 juin a rencontré malgré la météo un grand succès avec près de 27.000 visiteurs. Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication a salué l’engagement des organisateurs et des agents du Château de Fontainebleau qui ont travaillé dans des conditions très délicates pour assurer au mieux ce rendez-vous important entre le public et l’histoire de l’art.
Cette année le thème retenu était «le rire» et le pays invité était l’Espagne. L’artiste Miquel Barceló était le parrain de cette manifestation qui a notamment mis en lumière le dynamisme et la pluralité des politiques muséales en Espagne. Plus de 100 visites ont enfin permis au grand public de découvrir l’histoire du château de Fontainebleau à l’heure espagnole.
Annick Lemoine, la directrice scientifique du Festival a concentré son action sur les rencontres entre les jeunes et les artistes d’aujourd’hui, présents au festival ; rencontres professionnelles des métiers de l’histoire de l’art, rencontres entre les intervenants et le public.
Dans la section intitulé le Forum de l’actualité les débats ont été centrés autour de la politique national du musée Picasso notamment présentée par Laurent le Bon, de la place de Paris ainsi que de la place des médias dans les médias et la société. La protection du patrimoine en temps de guerre – dans le contexte des destructions commises à Palmyre – a fait l’objet d’une table ronde animée par Philippe Marquis, directeur de la délégation archéologique française en Afghanistan. Enfin, pour la première fois, des rencontres professionnelles permettaient de faire découvrir la pluralité des métiers de l’histoire de l’art.
Le cinéma a eu la part belle avec des projections de films de Carlos Saura, Pedro Almodovar Pere Portabella ou José Val del Omar.
La programmation du Festival a également bénéficié d’un volet dédié aux jeunes et aux familles, avec des visites guidées et des présentations d’oeuvres par les étudiants de l’école du Louvre et de l’université Paris-Sorbonne, des concerts des élèves du Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris et un « marathon du rire » proposé par la Comédie française, nouveau partenaire du Festival.
Bien entendu un Salon du livre et de la revue d’art était organisé conjointement avec 80 éditeurs et libraires
Elsa Weiller
WUKALI 07/06/2016
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