Smashy !


[**James Gunn*] le réalisateur nous offre un nouvel épisode de cette équipe de Marvel.
En effet, en 2014 le réalisateur, après 5 réalisations et un paquet de scenarios dont «Super» une satire sur la vie de super héros, est plongé dans le gros budget Marvel pour lequel il recevra deux récompenses Prix Hugo et Saturn Award et ses 774 Millions de dollars de recettes mondiales.

Comme dans les films de [**Quentin Tarantino*], [**James Gunn*] a dès le départ donné un rôle central à la musique via le walkman de Peter (le jeune Star-Lord) avec la cassette de chansons choisies par sa mère mourante : un florilège de titres années 60/70 dans tous les styles de l’époque.

Jusqu’à ce moment burlesque où Star-Lord mime un pas de danse à la [**Michael Jackson*] pour se défaire du terrible Ronan, le groupe se nomme alors en toute modestie ou ironie : les Gardiens. La galaxie est mal partie avec ses zozos !

Olécio partenaire de Wukali

On retrouve donc l’équipe de rebus planétaires : Star-Lord, Gamora, Drax, Rocket Racoon et Groot dans de nouvelles aventures, ils sont cette fois tous addict à la musique de leur leader.

Dès le départ, ils affrontent un monstre spatial en musique.
Des mercenaires à la solde du plus offrant, casse-cous, effrontés, moqueurs et toujours enfantins à se charrier, se comparer et chercher leurs limites.


La nouvelle cassette musicale (cadeau de la défunte maman de [**Peter Quinn*]) est en marche avec des apports tirés des années 80, comme avait pu nous le laisser présager le geste à la Beat it de Star-Lord. La bande son est aussi efficace que la précédente.

Cette fois le scénariste réalisateur s’attache à apporter des réponses aux questions existentielles posées lors du premier chapitre : qui est donc le père de Star-Lord ?
James Gunn nous offre alors une version de la légende d’Arthur et ses chevaliers marginaux spéciale œdipienne. Après la mort de la mère du héros et son abandon par le père, voici ce dernier revenu d’entre les étoiles chevauchant un engin spatial en forme d’œuf au travers des astéroïdes (le Père chevauchant un ovule géant dans une mer de spermatozoïdes pour retrouver le fils).

Le naïf fils se retrouve alors face au Père immortel, divinité sans égale enfanteur des mondes : Ego.

Comme tout mythe, le simple mortel dubitatif demandera des preuves des pouvoirs (donc de parenté), dieu ou le père devra alors montrer l’étendue de son savoir et de sa colère à l’instar de Moïse, Jason, Hercule, Poséidon dans les aventures de Peter Jackson…

Comment «le Seigneur des Etoiles», Star-Lord va-t-il cette fois se tirer de son affaire familiale ? Va-t-il inventer un nouveau pas de danse ou nous plonger dans une nouvelle légende ?

« Il n’y aura jamais de montagnes assez hautes …
Rappelle-toi le jour
Où je t’ai rendu ta liberté
Que tu pourras toujours compter sur moi
Depuis ce jour, j’ai fait une promesse
Je serais là quand tu me voudras
…. » nous chantonne [**Peter Quinn*] (original de [**Marvin Gaye*])

[**Jérôme Pilleul*]|right>


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WUKALI 02/06/2017

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