Nous poursuivons notre collection du samedi consacrée aux films d’animation avec trois films présentant d’autres aspects du style d’ Alexander Petrov , car c’est bien de style et d’art qu’il s’agit, pas moins.
Tout d’abord un petit film tout simple et charmant (clin d’oeil aux Frères Lumière et à Jacques Tati), des dessins quasiment monochromes dans des tons de bruns, posés directement avec les doigts sur la plaque de verre. technique privilégiée par Petrov.
« Encore » sur un rythme de paso doble
Avec « L’oiseau », Petrov débute avec un travail sur la pellicule cinématographique pour une séquence musicale. Excellence dans le traitement de la couleur dans un arc en ciel qui va des tons pastels les plus légers pour terminer dans la chaleur de clairs obscurs rembranesques avec pour décors des fresques de chapelles orthodoxes
Avec « Le rêve d’un homme ridicule » ( deux parties)1, Petrov s’inspire d’une nouvelle de Dostoievski, les couleurs, sépia ou brun de fumée nous transportent dans un monde inspiré tant par la littérature que la philosophie, la qualité de chaque image est impressionnante et les filiations artistiques évidentes.
Le rêve d’un homme ridicule (1)
Le rêve d’un homme ridicule (2)
P-A L