He is a young French photographer and seems promised to a brilliant future, his name : Jean Yves Remy.
Wukali a bien de la chance et c’est tant mieux, à l’heure où nous mettons en ligne cet article dans la rubrique consacrée aux photographes, l’invité de ce mois-ci Jean Yves Remy, galope en tête du grand concours national de photo organisé par le magazine Réponses Photos , nous ne pouvions mieux anticiper !
En effet, le septième ordre de mission (qui en comporte dix à raison de un par mois ) : « En équilibre » pour lequel il a terminé en 5ème position, lui a permis de consolider sa première place au classement général, lui permettant de plus en plus d’envisager avec un espoir serein d’être sacré Photographe de l’année à l’issue de ces dix thématiques.
Qu’ajouter sinon toute notre admiration et notre plus profond soutien, et nous serions tentés de crier et de scander comme dans toute compétition sportive de haut niveau nos plus chaleureux et enthousiastes encouragements : « Allez, Allez, Jean-Yves, Jean-Yves, Jean-Yves… !»
André Nitschke
Je m’appelle Jean Yves Remy, j’ai 38 ans.
– Bien qu’ayant toujours été très attiré par la photographie, je ne m’y suis mis que tardivement, il y a juste 3 ans. Une prime de départ de la société pour laquelle je travaillais m’a permis de m’ offrir un reflex et j’ai alors pu commencer à ouvrir vraiment les yeux sur ce qui m’entourait.
Je suis graphiste et je travaille avec les images des autres depuis longtemps. J’ai donc eu envie de faire mes propres photos. L’image est essentielle, tout passe par elle, nous sommes totalement immergés dans un monde complètement visuel. La consommation passe d’abord par les yeux. les publicités, les affiches de films sur chaque abri de bus, tout ce qui nous sert à communiquer passe par ce média.
Je pense aussi que la photo représente un phénomène qui m’obsède quelque peu : la fuite du temps. Certes ce n’est pas un scoop, la photo est effectivement intimement liée au temps. Elle me permet de figer un instant très particulier que seul mon objectif aura pu saisir, de l’endroit précis où il se trouvait. La seconde d’après, cette scène n’existe plus, elle n’appartient plus à personne. À moi ensuite de me la réapproprier et de la réinterpréter en la développant sur mon écran, en lui apportant ce que j’ai vu ou plutôt la façon que j’ai eu de la voir.
Mes références sont de nature plutôt classiques et très connues telles que Brassai, Doisneau, Sieff ou Cartier-Bresson. Leur travail très authentique du quotidien des gens me fascine. J’aime la grand simplicité de ces images, les noirs et blancs terriblement expressifs et intemporels, et je ne me lasse pas de regarder ces grands classiques totalement indémodables.
J’ai donc choisi de vous présenter des photos de rue. Des instants volés, des petits télescopages du quotidien qui, une fois saisis par l’appareil, deviennent des scènes un peu surréalistes et hors du temps.
Merci à vous de prendre le temps de les regarder maintenant !
Jean Yves Remy
Photographies dans l’orde de présentation: 1 À cloche-pied, 2 À droite priorité, 3 Au numéro 23, 4 Fruits frais, 5 Le violon, 6 News, 7 Passage piétons lumière, 8 Roméo, 9 Sous la neige 2, 10 Sous la neige, 11 Zone 30. 12 Autoportrait Jean Yves Remy