The day Bin Laden was shot, a French couple in New-York met a fatal destiny


2 mai 2011 un commando américain tue Ben Laden au Pakistan. Ce jour-là, David, jeune français habitant à New York, se rend à l’aéroport pour retrouver Caroline le grand amour de sa vie qui a préféré rester en France pour sa carrière professionnelle au détriment de leur vie commune. Après plus de quatre années d’absence, elle revient vivre avec lui. L’avion atterrit, les passagers débarquent, mais Caroline n’est pas là, pourtant dans l’avion, juste avant le décollage, elle lui avait envoyé un sms lui confirmant sa venue. Pour comprendre cette absence, nous revivons l’histoire d’amour entre David et Caroline, de leur rencontre à ce 2 mai.

Rencontre due au hasard. Elle marche dans Paris, perdue dans ses pensées et se cogne contre lui qui ne l’a pas vue, car il lit le journal. Mon expérience très personnelle me fait penser que cette scène est quelque peu irréaliste, depuis que j’ai 15 ans, je lis en marchant et jamais, au grand jamais je ne suis rentré en collision avec une tierce personne. Et même, s’il faut en rajouter, la seule fois où une voiture m’a fait chuter, je ne lisais pas d’où ma théorie (qui ne s’applique qu’à moi), qu’il est moins dangereux de lire en marchant que de ne pas lire !

David est un passionné de New York et lors de leur premier voyage, ils rencontrent un médium originaire des Aurès qui leur parle de leur passé et de leur futur. Grâce à lui, en 2011 David va comprendre ce qui est arrivé non seulement à Caroline mais à lui aussi.
Livre sur le destin, sur le libre arbitre, un jour particulier est à la limite du roman et de la science-fiction. À sa lecture j’ai tout de suite pensé à [**Lévy,*] [**Marc*] pas[** Primo,*] une écriture de bon aloi avec un peu de surnaturel das l’intrigue.

Olécio partenaire de Wukali

[**Dawoud Saadoun*] adore comme son héros, [**New York,*] et il se lance dans de longues descriptions de cette ville qui par bien des côtés font penser à un (très bon) guide touristique.

La seule vraie critique négative que je puisse faire porte sur les dialogues que je trouve comment dire, quelque peu « cul cul la praline », dégoulinants et quelque peu (même beaucoup) artificiels, bien plus dignes d’un roman à l’eau de rose que d’un roman sur le surnaturel.

Mais cela ne nuit en rien la lecture de ce roman facile, agréable qui a tout à fait normalement reçu le prix de l’Autre Édition, nouveau prix littéraire créé par Edilivre, BoD, Publishroom, la Société des écrivains et Publibook.

Émile Cougut


Un jour particulier
Dawoud Saadoun

éditions Édilivres 18€


WUKALI 02/08/2016
*Courrier des lecteurs *] : [redaction@wukali.com

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