The day life will have disappeared off the earth !
Certes, ce film d ‘animation, [**Sumer*], sorti en 2015, ne produira pas chez vous des effets euphorisants ni ne réjouira votre coeur, le sujet est une potion plutôt amère et l’histoire nous propulse à une époque non précisée dans un laps de temps indéterminé soit 17ans après la disparition du dernier arbre sur terre et 47 ans après la disparition du dernier animal. La Terre n’est plus bleue comme une orange, elle est devenue un astre sans vie. Science-fiction croyez-vous?
Le film débute par le récit testamentaire d’une mère qui s’adresse à son fils pour se faire pardonner le leg abominable qu’elle laisse derrière elle et évoque ce temps paradisiaque où la vie sur Terre était un enchantement, une petite merveille, où l’on pouvait boire sans risque de l’eau, se coucher dans l’herbe ou respirer sans être intoxiqué, un temps où la pollution n’existait pas… Puis la folie et la démesure des hommes survinrent et ce paradis devint stérile, toxique et dangereux, la vie peu à peu disparut, les couches stratosphériques et ionosphériques furent dégradées et les météorites fracassèrent la terre…
Dans un temps que l’on pourrait qualifier de post apocalyptique, une colonie humaine ou ce qu’il en reste survit, installée dans une véritable forteresse au milieu d’un paysage stérile, grillé et sans vie aucune. Des gardes armés imposent une espèce de couvre-feu, des ordres hurlés par haut parleurs, des sirènes, une atmosphère pénitentiaire lourde et inquiétante sourd de toute part. Un adolescent vit là, seul, survit plutôt, subissant le fléau d’une terreur subie. Un jour il aperçoit une plume bleue, bleue comme l’idéal, bleue comme l’oiseau, bleue comme l’oxygène de l’air… Il cherche à l’attraper mais elle est portée par le vent et s’envole et il doit faire face aux sentinelles, aux policiers qui veillent et imposent un ordre totalitaire. Il cherche à tous prix à retrouver cette plume… Quelques considérations édéniques, subliminales ou non, christiques renvoyant au pêché capital et à la faute originelle mais peut-être j’extrapole…
L’histoire se terminera bien cependant avec une touche d’optimisme…
[**Alvaro Garcia*], le réalisateur espagnol de ce film se présente comme un spécialiste des effets visuels (VFX), les scènes son traitées avec un certain réalisme en 3D, jusqu’aux dialogues et mots choisis, que l’on croiraient prononcés par un «S.O.B» du Bronx ou du Texas…
Ce film a connu un grand succès et fut l’objet de présentations remarquées dans plus de 50 festivals internationaux de renom.
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WUKALI 11/02/2017