Non ce n’est pas Big Brother mais [**Yellow Lostdog*] qui vous regarde à la [**gare Saint Lazare*] à Paris. L »oeuvre est signée [**Aurèle Ricard*] bien entendu, elle est même pourrait-on dire éponyme de l’artiste. En effet Aurèle Ricard a multiplié les créations directement inspirées ce ce chien perdu (un bull terrier pour les amateurs qui se reconnaitront) qu’il avait découvert sur un avis de recherche collé à un réverbère. L’artiste se définit comme plasticien post-industriel.
Art post-industriel, séries chères à [**Andy Warhol*], inspirations à la [**Jeff Koons*], Aurèle Ricard expose dans le monde entier.
Tel [**Yves Klein*], qu’il avait connu d’ailleurs et qui avait mis au point une couleur (un bleu déposé à l’INPI), Aurèle Ricard quant à lui a établi un jaune connu sous la référence jaune de chrome n°2 et dont le brevet a pareillement été déposé. Ce Yellow Lostdog est fait de cette couleur.
Le public parisien a pu souvent voir les grandes réalisations d’Aurèle Ricard comme cette mise en lumière de l’obélisque de la Concorde en 1991 ou encore ses Lost dogs à la galerie Lara Vincy une exposition consacrée aux pluies acides de Fukushima.
Dans l’air du temps Aurèle Richard a aussi créé un Lostdog végétalisé à partir de plantes dépolluantes et intitulé : LostDogCo2. Il fut présenté à l’exposition universelle de Shanghaï à côté d’oeuvres de [** Zao Wou-Ki*], [**Yan Pei-Ming*] et [**Chen Zhen*].
Yellow LostDog, installé gare Saint Lazare, est en quelque sorte une signalétique pour l’exposition d’art contemporain, Sculpture en l’Île 2017, qui se tient actuellement à [**Andrésy*] (Yvelines) jusqu’au 24 septembre 2017, et qui a cette année comme invité d’honneur l’artiste argentin [**Pedro Marzorati*] ainsi que les artistes français [**Béatrice Chanfrault*], [**Emy David*] et [**Georges Meurdra*]. La Fondation SNCF est mécène de l’exposition.
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WUKALI 12/07/2017
