When our literary columnist is sent on a mission to Polynesia and toured in Tahiti


[**Tahiti, Moorea, petites impressions suite et fin*]

Il est cinq heures et demi. Voilà à peine deux jours que vous êtes à[** Papeete*] et vous vous êtes adapté au rythme polynésien : coucher tôt, lever tôt. Normal bien sûr quand le soleil est déjà vaillant à cinq heures et qu’il fait nuit à 18 heures. Avec ce rythme et la chaleur, il est certain que le soir vous n’avez pas envie de faire les quatre cent coups.
Vous avez le temps de vous préparer, votre bateau part dans quatre heures. Car aujourd’hui vous partez de [**Tahiti*] pour visiter l’île en face : [**Moorea.*] Vous la voyez bien, là bas, avec ses nuages qui entourent ses sommets. Pourvu qu’il fasse beau, car vu la longueur de votre présence la bas, vous savez que vous avez peu de chance de pouvoir y retourner. avant de partir, une petite prière à Sainte Rita (très utile pour les causes désespérée) et vous vous dirigez vers l’embarcadère.

Vous suivez attentivement les ordres et voilà la voiture est bien rangée dans la soute. Au premier niveau, c’est la cohue, normal c’est là qu’il a la cafétéria et qui dit cafétéria, dit nourriture et le petit déjeuner doit être loin pour certain. La queue est importante et les plateaux bien remplis, il n’y a pas que des tasses de café et des viennoiseries, les parts de gâteaux bien crémeuses et couvertes de chantilly prolifèrent. Tant pis, vous prendrez tout à l’heure un simple café quand les autres passagers seront rassasiés.

Olécio partenaire de Wukali

Rien ne vaut le pont supérieur, la vue y est splendide et avec la chaleur ambiante, c’est rafraîchissant. Le bateau avance, la traversée dure un peu plus d’une demi heure. Les contours de Moorea se dessinent de plus en plus précisément, même physionomie que celle de Tahiti : une haute grande masse couverte de verdure érigée au milieu de l’Océan. Beaucoup de nuages sur les sommets. Mais plus vous progressez, plus vous percevez le lagon et … du sable blanc.

Accostage, récupération de la voiture et vous partez tout de suite à droite, non par option politique mais c’est dans cette direction que vous avez vu la plage.

Premier arrêt au bout de deux kilomètres à un belvédère. Rien à dire vous avez devant vous une carte postale naturelle : au loin des vagues qui se forment à la barrière de corail, un lagon bleue turquoise, en bas un hôtel avec ses bungalows sur la mer. C’est splendide !|center>

L’hôtel tout à l’heure avant de repartir vous allez y prendre un cocktail. C’est vraiment fait pour les touristes. Au-delà du fait qu’il faut montrer patte blanche pour y entrer, l’ensemble fait totalement artificiel. Soit c’est correct, je n’irai pas dire que c’est beau, c’est plaisant, tout ce que vous voulez, mais il n’y a strictement aucune âme, pourquoi pas passer une nuit, au maximum deux, mais pas plus sinon c’est la déprime assurée, vous auriez l’impression d’être un animal en cage pour vous protéger des agressions extérieures. C’est tellement artificiel que les toitures sont faites en feuilles de cocotiers ou autres palmiers. Soit se fut la toiture traditionnelle, mais sauf de très rares et exceptionnelles exceptions, il n’y en a plus. En même temps cela ne me dérange pas, mais je doute que les résidents prennent conscience qu’ils se trouvent sur l’île de Moorea en Polynésie, car le même concept, le même bâti vous savez que vous le trouverez aux Seychelles ou à Maurice.

Enfin la plage, vu les nuages qui semblent vouloir bientôt recouvrir toute l’île, comme elle est ensoleillée, vous remettez à plus tard le tour de Moorea.

Bon, vous trouvez ce que vous espériez voir : des cocotiers, du sable blanc, couleur chaux, avec des grains fins comme de la poussière. En moins d’une minute, vous êtes dans l’eau : vous êtes dans un aquarium exotique, sauf que les poissons de toutes les couleurs sont ici en totale liberté, il y en a partout de formes, de tailles différentes. L’eau est plus que transparente, pas la peine de faire de la plongée, durant plus de cent mètres vous avez pied et vous ne perdez strictement rien de la beauté qui vous entoure. Faites toutefois attention, il y a du corail (d’un violet magnifique), voire, parait-il des poissons pierre. Pas étonnant que les autochtones se baignent chaussés. Vous pourriez y passer des heures, et de fait entre le trempage et le séchage vous y passez des heures. Résultat, le lendemain vous allez peler et avoir un début d’insolation car vous n’avez pas prévu de crème solaire protectrice. Mais ce n’est rien par rapport au plaisir que vous avez eu.|left>

Soit, la plage c’est bien, mais ça finit par lasser. Et puis votre navette (enfin la dernière est à 19 heures) est loin de partir, vous aurez bien le temps de vous baigner une nouvelle fois.

Moorea est une petite île, en prenant son temps vous en faites le tour (en empruntant LA route qui en fait le tour) en moine d’une heure.

La baie de Cook, suivi de la baie d’Opunoha (celle ou a mouillé [**Cook*] et non dans celle qui porte son nom) sont magnifiques, votre guide vous conseille un détour par le belvédère, mais vu la pluie qui tombe, vous ne le faite pas. Et oui, il pleut et vous êtes mari, que faire jusqu’au retour ? Mais vous progressez et très vite vous arrivez en des lieux ou la pluie n’est plus de mise, le soleil revient et votre cœur se réjouit. D’autant plus que vous arrivez au « lagoonarium ». Soit c’est un endroit fait pour touriste moyen, mais vous avez envie (et vous faites bien) de vous comporter comme un touriste moyen.
Il se trouve sur un Motu (c’est à dire un petit îlot, souvent privé) aménagé (et oui ici aussi les toitures des quelques bungalows sont faites de feuilles de cocotier). Très bien aménagé, vous comprenez vite pourquoi certains y viennent toute la journée. Farniente, détente et plongée.Une plongée simple, masque et tuba suffisent. Pour les touristes il y a le repas des poissons, ils le savent et sont présents et pendant que les animateurs amusent la galerie, vous nagez entre deux eaux entre les raies, les requins, les poissons, les coraux. Moment plus que magique, je n’ai pas de mots pour décrire ce que j’ai pu ressentir, vous voudriez rester encore et encore, jamais vous n’avez vécu ça, vous savez pourquoi vous vous êtes transformé en touriste moyen.

Moment de vraie détente sur des transats (la plongée fatigue quand on en a pas l’habitude). Avec un peu de chance (que j’ai eu), au loin, vous verrez des geysers jaillir dans l’océan, se sont les baleines à bosse qui parfois vous ravissent par leurs sauts.
Petite île qui ressemble par bien des côtés à Tahiti (verdure, pentes abruptes, églises, étals des vendeurs, etc) mais avec le lagon que vous espériez voir, les coraux, les poissons, les cocotiers et le sable blanc.
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Mais le temps tourne, il faut repartir du Motu avec la dernière navette. Vous admirez le coucher de soleil sur Tahiti sur la terrasse de l’hôtel apercu le matin, vous retournez à l’embarcadère et reprenez le bateau. Il fait nuit et sur le pont supérieur avec le vent il fait froid. Alors vous testez les banquettes dans un pont intérieur.

A l’hôtel, après la douche et un détour à une roulotte pour un chaud froid de thon, vous ne pensez qu’à une chose : dormir ! Le filament de l’ampoule que vous venez d’éteindre est encore incandescent, que vous êtes déjà dans les bras de Morphée.

Le lendemain, fini le tourisme, il faut travailler !
Rien de particulier à dire sauf que vous vous rendez compte que l’ordinateur que vous avez pris (et il pèse un peu) est strictement inutilisable car vous avez oublié chez vous (en métropole) la clé informatique vous permettant de vous connecter au réseau.

Et puis le retour, le décollage, l’arrêt sept heures après à [**Los Angeles*] (comme ils ont tout récupuré vous concernant, les files d’attente ne durent qu’une heure), l’arrivée à [**Charles de Gaulle*], le passage très rapide à la police de l’air et des frontières, la récupération des bagages, la course ans les couloirs pour arriver trois minutes avant le départ du train.|right>

Voilà, vous êtes revenu chez vous, vous n’avez toujours pas conscience que vous êtes parti une dizaine de jours aux antipodes. Pourtant quand vous êtes devant votre glace les grosses croûtes sur votre nez rouge en sont la preuve.

Maintenant le plus dur commence partir du rythme polynésien pour revenir au rythme métropolitain. Une semaine après, vous vous endormez toujours à 21 heures et pouvez faire un footing dès 5 heures chaque matin. L’horreur ! Et en plus vous avez froid !

[** Émile Cougut*]|right>


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Contact : redaction@wukali.com
WUKALI 11/11/2017


[([**
Récapitulatif du voyage à Tahiti d’Émile Cougut*]


Les Pérégrinations d’Emile Cougut à Tahiti

Emile Cougut arrive à Tahiti

Quand Emile Cougut prend ses marques à Papeete

Emile Cougut périgrine et visite Tahiti

Derniers jours d’un voyage à Tahiti)]


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