An unwanted baby passed from house to house
Sommes nous donc devenus fous et stupides, quel type de société est donc la nôtre qu’il faille célébrer lors de grandes manifestions internationales médiatisées l’essence même de nos valeurs, de ce qui nous fonde et nous apporte dignité, notre humanité. Le marketing et la communication comme locomotives des« causes humanitaires» et je mets sciemment cette expression entre guillemets, on croit rêver ! Les droits de l’enfant sont l’une d’entre elles, et la liste des autres nobles causes à défendre reste longue.
C’est à croire que notre bestialité est si prégnante dans notre inconscient structurel et les menaces du refoulé si présentes au sein même de nos différentes sociétés (notre cerveau reptilien autrement dit), qu’il faille rappeler par des grandes messes, communions médiatiques et roulements de tambour nos valeurs humaines d’un bout à l’autre de la planète ! C’est à dire ce qui nous permet de nous tenir debout et de nous regarder en soi et envers les autres avec respect.
Le pseudo individualisme, cette pseudo liberté en actes sur les réseaux sociaux, cet égotisme inepte et narcissique, cette obscure liberté à consommer ou se faire voir censée devenir le firmament de la réussite et un parangon moderne du bien ! Cet embrouillamini des valeurs distancées par la suffisance (je devrais dire l’insuffisance) de l’ignorance et du mépris doivent nous alerter sur les périls qui nous menacent et dont la démocratie est la cible. La trahison des clercs n’est plus guère d’actualité, ou plus exactement leurs messages sont devenus inaudibles, la circulation exponentielle de l’information exige une remise à plat de nos modèles, l’éducation et l’enseignement devant avoir l’absolue priorité !
Mais revenons à nos moutons, et à cette charmante liberté de nos réalisateurs canadiens et de leur film intitulé «Chaque enfant» pour célébrer «la Journée de l’enfant».
Loin de là [**Victor Hugo*] et sa célébration dans un vers quelque peu ridicule : «Lorsque l’enfant paraît …» vous connaissez la suite !
Dans ce film ce serait plutôt l’inverse, en effet le petit enfant est vu comme un bonheur, pour autant qu’il ne dérange pas, qu’il ne perturbe pas les petites habitudes de chacun, car dès lors chaque intervenant refile rapidement le mouflet à son voisin qui lui même le retoque à d’autres comme dans une partie de main chaude…Tout est cependant bien qui finit bien (c’est un film d’animation n’est-ce-pas), et c’est un chiffonnier et un violoniste qui récupèrent et réconfortent le petit bonhomme !
Petit film plaisant qui fixe dès son début un sourire sur nos visages. J’ai tout particulièrement apprécié ce re-make de la musique de[** Michel Legrand*], «Les parapluies de Cherbourg».
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WUKALI Article mis en ligne le 04/05/2019
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