La revue Défense N@tionale – revue de défense stratégique, dans son édition d’octobre 2021, et sous la plume de Nicolas Luzeronde, présente une étude sur le rôle des forces spéciales. Elle a pour titre: Les forces spéciales françaises dans les guerres « avec autrui » ; le pilotage d’acteurs relais. il nous a paru intéressant d’éclairer dans nos colonnes ce point de vue. P-A L.
Les forces spéciales françaises sont engagées dans tous les combats sensibles actuels, de la bande sahélienne au Moyen-Orient. La nature de ces combats diffère d’une zone à une autre, certes, mais on constatera que les partenariats, c’est-à-dire le combat « main dans la main » avec des forces locales, se développent de façon exponentielle sur tous les théâtres, selon des logiques très variées. Outil fabuleux d’appréciation autonome de situation, ces derniers imposent de nouveaux défis aux forces spéciales françaises.
Écrire sur ce sujet, c’est tout d’abord essayer de comprendre ce qui pousse les échelons politiques et stratégiques à choisir ce mode d’action et prouver que les raisons financières ou sociologiques ne sont pas suffisantes pour justifier à elles seules le choix de ce type d’engagement. Par ailleurs, l’engagement des forces spéciales auprès de partenaires gouvernementaux ou non, revêt des formes tellement diverses que cet article sera aussi l’occasion d’essayer de remettre un peu de clarté dans une multitude de situations si diverses que les comparer pourrait tenir de la gageure. Toutefois, l’objectif principal reste de comprendre les dangers auxquels sont confrontés les échelons tactiques et opératifs engagés dans « le pilotage d’acteurs relais ».
Trésor et sang ?
Thanatologues, philosophes et essayistes font un constat commun : nos sociétés dites post-modernes refusent la mort. Elle est même vécue comme un « échec » selon les mots d’André Compte-Sponville (1). Il est devenu tellement inacceptable de mourir que notre société ne comprend plus comment et pourquoi le sang de soldat français coule hors de son territoire. Malgré des succès incontestables et quotidiens sur le terrain, les morts en opérations soulèvent inexorablement la même question : notre engagement justifie-t-il le décès de nos hommes ? Mais dans le même temps, le besoin de se sentir en sécurité est une nécessité croissante dans notre société. C’est à l’aune de ce constat sociologique que l’on pourrait analyser les raisons actuelles qui poussent nos gouvernements à choisir « the least bad option » (2) : faire faire plutôt que faire. Le poids du risque étant porté par un autre, le danger politique de la mort d’un soldat français est mécaniquement écarté.
De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Syrie, le montant total des engagements extérieurs américains dans la lutte contre le terrorisme s’élèverait à 6 400 milliards de dollars, soit plus de deux fois le PIB estimé de la France en 2021. L’opération Barkhane coûterait, quant à elle, 1 Md d’euros par an (3). Évidemment, la guerre faite par autrui n’est pas gratuite. Mais mécaniquement, le volume de troupes engagées et la logistique sont moins lourds.
Le choix d’une approche « fabienne » (en référence au consul romain Fabien Maximus qui a affronté Hannibal sans bataille directe) faite, dans l’esprit, d’évitement et de prudence, en opposition à l’approche « napoléonienne » (4) faite d’agressivité et de concentration de forces, est donc dictée par la faible motivation nationale et la sensibilité aux pertes potentielles tout autant que par les contraintes financières (5).
Pour autant réduire la volonté des États à ces deux principales aspirations serait réducteur et reviendrait à véhiculer une fausse vérité : les gouvernants et les états-majors n’ont plus le courage, ni les moyens de « faire la guerre ». Certains acteurs locaux n’acceptent, en effet, tout simplement pas la présence française dans la lutte contre un ennemi commun et l’interventionnisme français, aussi efficace soit-il, n’est pas toujours accepté. Ainsi, la présence française est soumise à la condition d’œuvrer main dans la main avec les forces armées locales. Par ailleurs, il paraît opportun de rappeler que la France intervient le plus souvent en aide d’un État allié. Il serait ainsi même choquant que l’État allié en question se délaisse totalement du poids de « sa » guerre.
Dans la bande sahélienne, par exemple, la volonté présidentielle d’impliquer aussi bien les acteurs européens que locaux, par le biais de la Task Force Takuba ne pourrait être analysée comme une seule volonté de la France de se défaire du poids de la guerre. Tous les pays participants ont en effet un intérêt direct (Mali–Niger–Burkina Faso en particulier) ou indirect (pays européens). La volonté d’impliquer différents acteurs, locaux notamment, n’est donc pas uniquement motivée par des raisons sécuritaires, financières, politiques ou sociologiques.
« War with Proxy » : un concept pour des logiques variées
Dès qu’un pays occidental a fait appel à un partenaire extérieur pour l’aider à supporter le poids de la guerre, ce dernier a été qualifié de mercenaire ou de « proxy » (littéralement « intermédiaire ») (6). Examiner les choses dans leur profondeur historique permet de relativiser ce préjugé : considérer le corsaire malouin agissant sur ordre du Roi comme un mercenaire est une contrevérité. Des guerres du Péloponnèse aux Condottieres de la Renaissance ou, de nos jours, les entreprises militaires privées comme la SMP russe Wagner (7), ces phénomènes révèlent une diversité telle qu’il est hasardeux de les comparer. La nature même de leurs liens avec l’État qui les contrôle, tout autant que le volume des troupes engagées (au XVIIe siècle, 25 à 60 % des armées européennes étaient composées d’auxiliaires étrangers…) révèlent une situation complexe.
Malgré tout, on constate que c’est le lien entre l’exécutant et le contrôleur qui est en permanence analysé par la doctrine, puisqu’il est symptomatique de la capacité d’un État à assumer le fait de se défaire potentiellement d’une de ses prérogatives régaliennes. Les auteurs anglo-saxons en particulier, ont souvent opposé les « war by proxy » aux guerres classiques en partant du principe contestable qu’une guerre, à partir du moment où elle n’était pas faite en autonomie relevait de la première catégorie. Cette catégorie, « fourre-tout », a fait l’objet de multiples tentatives d’explications et beaucoup se sont évertués à définir au mieux ces « war by proxy » (8). D’innombrables termes sont apparus pour essayer de mieux comprendre ce phénomène : guerre par habilitation, guerre sponsorisée, guerre par soutien, guerre par appui extérieur, guerre par substitution, guerre par dérogation, guerre par délégation, etc. Le lien, entre le contrôlé et le contrôleur est mis en avant. La doxa semble ainsi retenir trois types de liens particuliers pour définir la relation subordonné-contrôleur : le lien matériel, le lien processuel et le lien relationnel (9).
Pour autant, du point de vue de l’état-major ou du soldat engagé, ce qui compte n’est pas la nature du lien entre le contrôlé et l’exécutant mais de savoir où se situe le soldat français par rapport à l’ennemi. Plus concrètement, est-il engagé sur le terrain ? La question de « comment » et « avec qui » intervient dans un second temps. De facto, à partir du moment où ne serait-ce qu’un seul soldat français est engagé sur le terrain – quelle que soit la mission qui lui a été assignée – il n’y a plus de « guerre par autrui » car la vie d’un soldat français est en jeu.
Ainsi, l’engagement du soldat français à côté ou derrière un partenaire n’ouvrirait-il pas un concept de « war with proxy » là où les commentateurs ont estimé qu’il s’agissait de « war by proxy » ?
L’engagement de la France auprès de partenaires répond à une doctrine officielle appelée « l’assistance militaire opérationnelle à une force étrangère » éditée par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE) (10). Cette publication distingue précisément l’AMT (Assistance militaire technique) de l’AMO (Assistance militaire opérationnelle) qui « est l’apport, par les forces armées françaises, à une Force armée étrangère dans ses différentes composantes, de compétences, de savoirs, de savoir-faire et d’expérience dans le domaine de la défense, et dans la capacité à agir dans une opération. Dans un cadre bilatéral, interministériel, éventuellement multinational, l’AMO consiste à former, organiser, conseiller, entraîner, équiper voire accompagner militairement un pays tiers. » La France assume donc parfaitement le fait d’accompagner des forces étrangères au combat, comme elle le faisait déjà avec la Pologne contre les Russes entre 1919 et 1922 ou bien encore avec les groupements commandos mixtes contre le Vietminh, lors et au sein des OMLT (Operational Mentoring and Liaison Team) contre les Talibans.
Les armées britanniques avec le Specialised Infantry Group (11) et américaines avec la 1st Security Force Assistance Brigade (12) ont créé des entités spécialement dédiées à la formation et à l’accompagnement au combat. Du côté français aucune entité spécifique, mais l’Armée de terre a créé le Centre Terre pour le partenariat militaire opérationnel (CPMO) (13). Ces partenariats revêtent deux formes principales :
• Les DIO (Détachements d’instruction opérationnelle) qui consistent seulement à former des combattants locaux sans jamais que les instructeurs français ne puissent être engagé au combat.
• Les DAMO (Détachements d’assistance militaire opérationnelle) ou PMO (Partenariat militaire opérationnel) lors desquels les militaires français peuvent être engagés avec leurs unités partenaires au combat. Est apparu récemment deux nouveaux anglicismes utilisés depuis des années par nos alliés pour préciser cette catégorie : l’A2E (Assist-Advise and Enable) et l’A3E (Assist, Advise, Accompany and Enable) qui se différencient par :
– le volume de combattants français engagés ;
– le degré de participation des combattants français à l’action principale.
Il y a donc autant de « war with proxy » que de théâtres d’opérations, autant de partenariats que de partenaires.
Mariage de circonstance ou alliance stratégique ?
Le partenariat sera toujours un mariage de circonstance ; jamais une alliance stratégique profonde. Ni naïveté, ni bonne conscience : il s’agit de Realpolitik au sens le plus bismarckien du terme. C’est pourquoi cette relation comporte des risques ab initio.
Le premier risque est celui de l’instrumentalisation. En effet, le partenaire suit son propre agenda politique et les raisons initiales du partenariat peuvent vite diverger. Dorénavant au Moyen-Orient, alors que les forces françaises voient dans ce partenariat un pur moyen de lutte contre le terrorisme, le partenaire paramilitaire local voit dans la présence occidentale un moyen d’asseoir son existence politique au niveau international. Ainsi, le partenaire sera tenté d’influencer le soldat français en le maintenant dans une illusion de sécurité dans une zone qu’il dit contrôler et à l’inverse, créer une illusion de désordre dans les zones contrôlées par des concurrents ou des ennemis. Cette instrumentalisation est aussi prégnante concernant les HVI (High Value Individual) ou HVT(High Value Target) (14). Le partenaire maîtrisant le renseignement, peut solliciter son allié pour capturer/neutraliser un individu présenté comme cible d’intérêt sans que cette assertion puisse être vérifiée. Il s’agit alors d’un exercice délicat qui consiste à essayer de vérifier par d’autres sources la véracité des informations sans pour autant vexer ce partenaire qui se tournerait alors… vers une autre Nation de la coalition pour arriver à ses fins.
Le second danger est la compétition qu’il peut faire naître entre Nations occidentales. Leurs armées vont lutter pour se connecter à l’entité locale la plus efficace, la mieux implantée ou la plus opérationnelle. Paradoxalement, une lutte s’installe pour attirer le bon partenaire qui « se vendra » au plus offrant : celui qui forme le mieux, celui qui propose le plus de matériel, celui qui a le plus de pouvoir géopolitique ou pire… celui qui fait ce qu’on lui demande. Ne pouvant lutter économiquement contre la puissance américaine, la France assure ses partenariats par la formation. Son expertise dans le domaine est reconnue et elle arrive à attirer des entités efficaces en proposant des offres de formation adéquates en appliquant avec finesse la maxime de Machiavel : « Supporter le moins fort, sans accroître son pouvoir, pour tuer le plus fort » (15).
Des premiers entretiens, aux premiers entraînements, jusqu’à l’engagement au feu, la relation avec le partenaire est vouée à évoluer.
Dans la phase d’entraînement, l’erreur du soldat français serait de prendre une place d’instructeur, à l’instar de celle qui l’a vu grandir dans son propre schéma de sélection et de formation. Cette posture est contreproductive car la hiérarchie instructeur-élève est inversée : c’est l’élève qui édicte les règles du jeu. Insatisfait, il pourra activer des leviers, pour couper court ou bien se tourner vers un autre partenaire. Il s’agit donc de comprendre que l’enjeu principal n’est pas le niveau atteint mais la fidélisation d’un nouveau « client ».
Ensuite, dans la conduite de l’action, le commandant tactique devra être vigilant à ne pas mettre le partenaire dans une situation de « supplétif » en lui administrant les tâches obscures et secondaires. Plus difficile parfois, il faudra accepter des modes d’actions en contradiction totale avec les savoirs et les compétences propres aux forces spéciales françaises, afin de maintenir un niveau d’entente suffisant. Certaines limites ne peuvent évidemment jamais être dépassées : ainsi s’agira-t-il de maintenir son partenaire dans les limites du droit de la guerre dévolue à la France. C’est évident, mais… la façon dont les Occidentaux conduisent la guerre est naturellement, culturellement différente de celle de notre partenaire. Les exemples sont légion et chaque opérateur pourra témoigner de situations drôles ou dramatiques lors desquelles il a dû contenir son partenaire pour qu’il n’effectue pas d’action assimilable à un crime de guerre. Aucune dérogation n’est possible sur ce sujet : il en va de l’image des armées françaises et de leur crédibilité.
Malgré tout, après un combat, la notion d’« acteur relais » s’efface rapidement pour être remplacée par celle de « frères d’arme ». La peur partagée, le goût amer de la défaite plus encore que celui de la victoire changent la nature des liens. Cette « dérive » humaine des relations est probablement la plus difficile à gérer car le lien créé est présupposé s’interrompre. L’ordre d’arrêter un partenariat sera vécu comme une trahison d’autant plus que cette relation de frère d’arme sera installée. La nécessité de ne pas mettre d’affect dans cette relation n’est pas une question de manque de respect vis-à-vis du partenaire, mais bien plus un réflexe d’autoprotection si le partenariat devait s’arrêter brutalement. Alors, si au niveau politique, la mort au combat d’un partenaire ne peut avoir les mêmes répercussions que la mort d’un soldat français, le sentiment n’est pas le même chez les opérateurs. Enfin, l’annonce de la rupture d’un partenariat ne doit pas être faite par l’échelon tactique qui a partagé le combat avec son partenaire mais par l’échelon supérieur.
Sac mortuaire ou Purple Heart
La guerre avec autrui n’est pas un engagement du bas spectre. Le MACV-SOG (Military Assistance Command, Vietnam-Studies and Observations Group) était une unité américaine de reconnaissance des forces spéciales de 2 000 hommes, évoluant au Laos, au Cambodge, en Thaïlande et au Nord du Vietnam. Sa mission principale était « la reconnaissance stratégique ». Pour se faire, cette unité s’est connectée à différentes milices locales dont le seul point commun était la haine du Vietminh.
Les « recon Teams » formées de 5 Américains pour 30 partenaires menaient donc tout simplement des missions d’A3E. Ces unités ont eu un ratio de blessés ou de morts de 100 % : « Chacun de ceux qui ont combattu au SOG sont soit blessé, soit mort au combat […] tu revenais donc soit avec une Purple Heart, soit dans un sac mortuaire » (16). Cet exemple est très actuel et raisonne chez les opérateurs qui sont allés au feu « seul ». Le danger inhérent des « guerres avec autrui » est donc de croire que le risque est supporté par le partenaire et que le soldat français n’en supporte finalement plus aucun.
La maîtrise de ce genre de combat constitue un enjeu majeur pour les unités des forces spéciales françaises. Elle démontre leur capacité à s’intégrer finement dans une zone de compétition élevée où s’entremêlent de nombreux acteurs étatiques ou non. Elle démontre surtout la capacité des forces spéciales à mener des actions particulières symptomatiques de leur raison d’être : les actions non conventionnelles. La guerre au Mali a certes permis aux forces spéciales d’élever leur niveau et d’améliorer sensiblement leurs procédures, mais elle a aussi inhibé leur état d’esprit en leur faisant mener principalement des modes d’actions conventionnels. Or, les forces spéciales ne doivent pas être qu’une « troupe d’élite » capable du geste parfait. Le pilotage de nouveaux « acteurs relais » va leur permettre, au contraire, de retrouver leur capacité à « faire autrement ».
Nicolas Luzeronde
in Revue Défense N@tionale – revue de défense stratégique♦
(1) Lugon Laure, « Comte-Sponville André :“Laissez-nous mourir comme nous voulons” », Le Temps, 17 avril 2020 (https://www.letemps.ch/).
(2) Groh Tyrone L, Proxy War: The Least Bad Option, Stanford University Press, 2019, 264 pages.
(3) « Opération Barkhane : bilan et perspectives », Compte rendu analytique officiel du 9 février 2021, Sénat (https://www.senat.fr/).
(4) Rickli Jean-Marc et Krieg Andreas, Surrogate Warfare, The Transformation of War in the Twenty-First Century, Georgetown University Press, 2019, 380 pages.
(5) Biddle Stephen, Nonstate Warfare, The Military Methods of Guerillas, Warlords, and Militias, Princeton University Press, 2021, 464 pages.
(6) Hughes Geraint, My Enemy’s Enemy: Proxy Warfare in International Politics, Sussex Academic Press, 2014, 256 pages.
(7) Rondeaux Candace : Decoding the Wagner Group: Analysing the Role of Private Military Security Contractors in Russian Proxy Warfare, 5 novembre 2019, 86 pages (https://d1y8sb8igg2f8e.cloudfront.net/).
(8) Henning Tamm, The Costs and Benefits of Intervention by Proxy, Journal of Intervention and Statebuilding, vol. 8 n° 4, 2014, p. 381-386.
(9) Rauta Vladimir, « ‘Proxy War’: A reconceptualisation », Civil Wars, vol. 23 n° 1, 2021.
(10) CICDE, L’assistance militaire opérationnelle à une force étrangèreDIA-3.4.5.1_AMO (2011), n° 009/DEF/CICDE/NP du 04 janvier 2011 [accès restreint].
(11) UK Army, ‘Specialised Infantry Group’ (https://www.army.mod.uk/).
(12) US Army Fort Benning and The Maneuver Center of Excellence, « 1st Security Force Assistance Brigade » (https://www.benning.army.mil/).
(13) À Paris, au sein de l’EMSOM : État-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger.
(14) Selon la Joint Publication US 3.60 : Joint Targeting du 31 janvier 2013, la HVT est une « personne ou ressource nécessaire à un responsable ennemi pour l’accomplissement d’une mission ». Concrètement, c’est un responsable ennemi de haut niveau à l’instar de Ben Laden en Afghanistan ou de Droukdel au Mali. Si la notion de HVI n’est pas directement définie dans la doctrine américaine, l’usage veut qu’une HVI soit une HVT de second rang.
(15) Machiavel, Le Prince (1553).
(16) Atlamazoglou Stavros, « MAC-SOG : The Covert Special Unit Operation you’ve never heard off », Sandboxx.us, 9 juin 2021 (https://www.sandboxx.us/blog/macv-sog-the-covert-special-operations-unit-youve-never-heard-of/).
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