Le papier découpé, c’est je le concède et sans malice, une séquence du film d’animation qui a été peu développée dans cette rubrique. Pourtant de nombreux réalisateurs s’y sont essayés dans nombre de productions intéressantes. Voici un film canadien de promotion du chanteur Andy Shauf.
Si le titre de la chanson est The magician, le moyen médiatique pour la populariser est parfaitement homogène à son essence sémantique et contribue grandement à bâtir cet univers poétique voulu par le chanteur-compositeur.
Le papier découpé, convient-il de le rappeler, a dans la sphère de la création artistique et de la peinture notamment, de bien respectables origines. Matisse, Braque et Picasso par exemple en firent largement usage tout comme le monde dada. La juxtaposition des calques, des fonds, comme des photos avec des thématiques et des sujets variés permet d’évoquer cet univers onirique qui porte le rêve et partant de là la fantaisie raison d’être du film d’animation. Il permet par exemple de rassembler tout à la fois des images ( tel est le cas dans le film référencé dans cet article), qu’il s’agisse de photographies ou d’éléments peints, ainsi que parfois d’éléments de textes, de mots représentés dans une forme graphique et visuelle caractéristique.
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Cet article a été initialement mis en ligne le 12/09/2020