Accueil ActualitésFaits divers Le Tour du Monde de Pierre Renauld (3) Cap Vert

Le Tour du Monde de Pierre Renauld (3) Cap Vert

par Pierre-Alain Lévy

L’Atlantique, la grande mer, et le navire de croisière entre vagues et dauphins trace vers les Iles du Cap Vert. Temps pour soi-même. Pierre Renauld nous livre ses premières impressions

Pierre Renauld. «Voilà maintenant une semaine que je suis sur mon bateau. Je découvre au fil des jours les usages et traditions qui dictent une certaine façon de vivre une croisière. Il faut savoir que cet univers m’est complètement étranger. Je suis plus habitué à des voyages « sac à dos » en solitaire ou presque avec un confort parfois spartiate. Et me voilà embarqué dans un univers tout confort, clinquant et bling bling d’une croisière autour du monde».

Le petit port de Mindelo au Cap vert, avec en fond d’image la montagne de l’homme couché.
©Photo Pierre Renauld

«D’abord il y a la foule : 2300 passagers dont 700 francophones. Et il faut nourrir et occuper tout ce monde durant quatre mois. Pour ce faire il faut une organisation quasi militaire. Tout est programmé les heures de réservations aux restaurants ainsi que toutes les activités proposées aux touristes. On reçoit la veille les activités du lendemain. Pas une minute sans qu’il ne soit proposé une activité quelconque. Le croisiériste doit être occupé en permanence. Du réveil musculaire le matin à la séance de yoga ou les cours de danses. Mais aussi par exemple ,des cours de langue et de diététique.

Les trois ou quatre bars ont chacun une animation musicale parfois discrète parfois bruyante mais avec toujours des musiciens . Les repas pour les croisiéristes restent des moments importants. Une formule self service et un restaurant traditionnel sont proposés. La nourriture est, sans être luxueuse, bonne et variée. Dans la formule restaurant traditionnel il importe de se plier aux heures de réservation».

Le Tiger Bar
©Photo Pierre Renauld


«Voyons le profil des croisiéristes. La clientèle est majoritairement âgée et internationale. On m’explique par exemple que autrefois les gens s’appliquaient à un dress code qui n’est plus aujourd’hui ce qu’il était… Car ce qui m’a profondément surpris, c’est que la majorité de ces touristes sont des croisiéristes avertis. Certains en sont à leur dixième croisière. Voire à leur troisième tour du monde ! »

Artisanat du Cap Vert
©Photo Pierre Renauld


« Quelles sont leurs motivations : ne s’occuper de rien, être pris en charge h24. Être débarrassé des contraintes quotidiennes : les repas, le ménage etc….J’en ai même rencontré qui réservaient déjà leur tour du monde 2027. Il va sans dire que pour cette population le sujet majeur de leur conversation tourne autour de la « croisière ». Un croisiériste confirmé commence sa journée par cocher sur la liste qui lui est proposée les activités qu’il fera ce jour là. Il conviendra également de programmer les excursions plutôt onéreuses proposées par la compagnie. Alors que les services d’un taxi local ou l’usage d’un bus city tour fera souvent le même usage.»

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Mindelo. Cap Vert
©Photo Pierre Renauld

Mindelo, Cap Vert

Mindelo
©photo Pierre Renauld

 «Capitale culturelle. Des jolies rues pavées. Maisons colorées. Les marchés. La (petite) copie de la Tour Belem

Une douce musique s’élève de Mindelo, celle de Cesária Évora, « la diva aux pieds nus », indissociable de son île et de sa ville qui la célèbrent encore. Les couleurs pastel des façades et les anciens édifices coloniaux parsèment la ville

Voilà mes premières impressions. Elles seront peut être susceptibles d’évoluer au cours de mon voyage».


Voilà, après les grands découvreurs, Christophe Colomb et Magellan les premiers, le Cap Vert, aujourd’hui avec le tourisme et la voix et l’émotion de Cesária Evora, renait au milieu de l’Atlantique, l’Afrique n’est pas très loin.

Et puis c’est déjà la grande traversée de l’Océan, sous les rayons du soleil, des embruns et l’accompagnement magnifique des dauphins, nos cousins d’éternité, l’enchantement.

La croisière à chaque pont et chacun avec soi-même…
Quelques flots de musiques dispersés par le vent, on se croise, on est éternel, on tente d’y croire …

Impatients que nous sommes de découvrir grâce à Pierre Renauld notre grand voyageur un peu de notre planète, notre imaginaire, un peu, ou plutôt beaucoup de nos rêves !

Prochain article sur le Tour du Monde de Pierre Renauld
(4) L’Atlantique en direction de l’Amérique du Sud

La suite au prochain numéro… qu’on se le dise !

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