Dans les archives (Cliquer)de WUKALI, vous trouverez facilement, ma recension critique de La mort de tante Dimity, le premier tome des aventures de tante Dimity, écrites par la prolifique autrice américaine Nancy Atherton (à ce jour 28 tomes) et publiées en France, à raison de 4 tomes traduits pour l’instant, un cinquième est annoncé pour le mois d’octobre par les éditions Verso.

Le duc de Penford Hall n’est pas le quatrième volume de la série, mais en fait le numéro zéro. En effet, le premier se situe juste après le décès de tante Dimity et de son testament quelque peu « bizarre », tandis que dans Le duc de Penford Hall, elle est encore vivante. Cela ne veut pas dire qu’elle est physiquement présente dans l’histoire, juste une allusion, dans les dernières pages, mais bien des personnages font référence à cette figure tutélaire.
Bon, l’histoire se situe à Penford Hall où Emma Porter, informaticienne américaine, se retrouve là totalement par hasard, (quoique probablement par l’effet de l’intervention mystérieuse de tante Dimity) pour refaire le jardin de la chapelle du château. Tout cela grâce à sa passion pour le jardinage, ce qui nous vaut de belles pages sur ce sujet. Là elle y fait la connaissance de Grayson, duc de Penford Hall, de sa cousine particulièrement désagréable, Susannah, de la gouvernante Kate, particulièrement haute en couleur, et surtout de Derek, un baron qui est devenu par passion artisan spécialiste de la restauration des monuments historiques. Veuf, il s’occupe de ses deux enfants, Peter, un jeune garçon de 10 ans, sérieux voire soumis, et Nell 5 ans, une princesse qui raconte beaucoup d’histoires, pas si imaginées que çà.
Cinq ans auparavant, Penford Hall a été le cadre d’un fait-divers tragique, la mort de Lex Rex, une star de la musique, lors du naufrage du yacht du Duc. Mort mystérieuse, et ce d’autant plus que le duc qui avait essentiellement hérité de dettes à la mort de son père, dispose désormais d’une immense richesse dont bénéficie tout le village au pied du château. N’a-t-il pas tué le rocker pour accaparer sa fortune ? Voilà ce que va essayer de savoir Emma, accompagnée de Derek.
En parallèle Derek recherche une lampe « magique » qui s’allume mystérieusement tous les cent ans, en quelque sorte la protectrice de la famille du duc, et s’occupe de la restauration d’un vitrail qui fascine son fils. Et puis qui donc a essayé de tuer Susannah ? Le duc, Derek, le jardinier et pourquoi pas Peter ? Les potentiels coupables ne manquent pas !
Tout finit très bien, tout s’explique, les couples se forment … tante Dimity a bien tiré les ficelles dans les coulisses.
J’avais écrit dans ma recension de La mort de tante Dimity : « c’est vraiment de la (bonne) new romance ». Cette fois, l’héroïne n’est pas une jeune fille riche qui tombe amoureuse d’un homme très riche. Cela, c’est pour le duc et Kate. Mais il y a tous les marqueurs parfaitement dosés : les mièvreries, les bons sentiments, un soupçon de fantastique, une morale « morale » : il faut se donner les moyens de vivre ses rêves. Les studios Walt Disney ont un excellent scénario à porter à l’écran.
Nancy Atherton connait un succès qui ne se dément pas depuis 30 ans aux Etats-Unis. Bien sûr, ce n’est pas de la « grande littérature », mais c’est, je vous l’avoue, la certitude de passer un bon moment de lecture.
Le duc de Penford Hall
Nancy Atherton
Traduction par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin
éditions Verso. 14€90
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