Even adventures movies and politics can hardly follow the technology advance of military observation drones and satellites. Like medical imagery, military imagery has also contributed to new visions and artistic developments.
Ils ne sont point donnés le mot et pourtant l’un et l’autre le Centre Pompidou Metz et The Imperial War Museum à Londres ont eu la même idée : voir la terre d’en haut. Pour le premier cela a donné l’idée d’une vaste exposition sur le sujet reprenant explicitement dans son titre la thématique «Vues d’en Haut», pour l’autre et à travers la spécificité de l’institution, The Imperial War Museum, équivalent britannique du Musée de l’Armée aux Invalides, la présentation d’un film «5.000 Feet is the Best», du réalisateur israélien Omer Fast sur les images prises par les drones, soit une autre vision de la terre et des hommes que les moyens sophistiqués d’imagerie et d’observation satellite peuvent permettre, assimilables à des oeuvres d’art.
Cette présentation du film intervient en première d’une série sur l’art et la période contemporaine. Le film a une durée de 30 minutes et se structure sur l’interview d’un opérateur basé dans le désert du Névada près de Las Vegas et de quelques actions utilisant des drones en Afghanistan et au Pakistan. Le film est bien davantage qu’une banale présentation technique ou documentaire sur un matériel militaire performant et encore bien secret, il en est même l’opposé. Au fur et à mesure du déroulé du film, le journaliste par ses questions déstabilise le technicien l’interrogeant sur les différences entre vérité et mémoire, réalité et fiction.
Les performances optiques et les capacités d’observation de ces drones sont stupéfiantes, elles dépassent de loin les seules observations passives. Dans la video que nous mettons en ligne et extraite du film d’Omar Fast, et sur des images «toutes simples» d’observation d’une cycliste circulant dans une petite ville américaine, on découvre aussi en écoutant le commentaire (en anglais) combien ces images outre leur excellence peuvent aussi être sources d’une nouvelle esthétique quelque peu magicienne.
Timothy Orpington correspondant pour Wukali à Londres
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