Lu dans la presse: Le Figaro.


Après ce nouvel incident parisien, la ministre de la Culture a invité à renforcer les mesures de sécurité dans les «zones à risque de feu» en ces temps de grosses chaleurs.

Le ministère de la Culture n’a pas tardé à réagir. Après l’incendie qui s’était déclaré mercredi 10 juillet dans la toiture de l’hôtel Lambert, c’est au tour du site Richelieu de la Bibliothèque nationale (BNF), à Paris, de prendre feu. Une partie du toit a été endommagée, mais il n’y a pas eu de blessé d’après la Brigade de sapeurs-pompiers.
Dans un communiqué envoyé seulement quelques heures après le drame, Aurélie Filippetti a précisé avoir «donné instruction à l’ensemble de ses services en charge des chantiers en cours de renforcer les mesures de suivi et de contrôle préventif des zones à risque de feu», à cause des «températures estivales exceptionnellement élevées».
«Les Directions régionales des Affaires culturelles seront également invitées à faire vérifier, plus particulièrement, les bâtiments contenant des collections patrimoniales (locaux d’archives, bibliothèques)», a-t-elle précisé.
«De faibles dégâts matériels»

C’est en effet le deuxième incendie qui détruit une partie du patrimoine français en l’espace d’un mois. Si de nombreux décors ont été «sauvés» de l’incendie de l’hôtel Lambert, propriété du Qatar, en juillet dernier, le coût des réparation s’élève quand même à près de 130 millions d’euros.

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Pour ce qui est de la BNF, il n’est pas encore question de chiffrage des dégâts. On sait juste, d’après le porte-parole de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSSP), que l’origine du feu aurait été accidentelle, et qu’il a pris dans une partie de la toiture actuellement en travaux de désamiantage. Cent-vingt sapeurs-pompiers et une trentaine de véhicules ont été mobilisés en raison de la nature exceptionnelle du bâtiment qui compte en permanence un détachement de la BSSP. Celui-ci a pu faire évacuer les ouvriers présents sur le chantier.

Les pompiers sont parvenus très rapidement à maîtriser l’incendie qui a causé «de faibles dégâts matériels» sur une superficie d’environ 100 m², a précisé le ministère de la Culture dans un communiqué. Le chantier était terminé depuis vendredi et venait d’être vidé de ses matériels. La partie du «quadrilatère Richelieu», qui reste ouverte au public en dépit des travaux, a rouvert normalement ses portes dès 10h ce matin.

De son côté, le maire de Paris, Bertand Delanoë, a appris «avec émotion et tristesse» cet incendie mais s’est «réjoui qu’aucune pièce des collections de la BNF n’ait été endommagée», selon un communiqué de la Ville de Paris.


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