Shlem a mythic village of the Yiddishland


Shlem est une bourgade juive, mythique, un shtetl, quelque part entre Pologne et Russie et ses habitants sont rien moins que simplets, pour ne pas dire stupides et demeurés. Shlem est au coeur de la littérature yiddish, cette littérature vivace, critique, ironique et tendre et ses plus illustres romanciers s’appellent Cholem Aleichem (1859-1916) ou Isaac Bashevis Singer (1902-1991).

Shlemiel, c’est le benêt, le pas bien futé, le simplet, c’est en quelque sorte le héros du film d’animation canadien « Le Village d’idiots » que nous présentons aujourd’hui dans notre chronique et qui s’inspire de toute cette littérature. Mais l’humour c’est aussi un miroir et un acte ultime et imparable de défense, peut-être alors les habitants de Shlem ne sont pas alors ceux que l’on croit ! Pour affronter et vaincre la misère, la menace permanente et la peur l’humour constitue la meilleure des panacées

Les juifs du Yiddishland de Pologne, de Russie, d’Ukraine, de Lithuanie (et la liste hélas est plus longue), tous ces juifs vivant en Europe centrale et à l’est de l’Europe ont été par millions assassinés par les nazis.

Olécio partenaire de Wukali

Toutes ces bourgades aujourd’hui n’existent plus, et toute une civilisation a été arasée.

Ce qui définit la civilisation et la culture, c’est le travail de mémoire et de transmission des valeurs. Le médiocre reste hostile est barbarie!

L’humour juif c’est tout à la fois, une auto dérision, un regard moqueur, un acte de défense couplé à une volonté farouche de vivre face à la tragédie du quotidien, c’est aussi et toujours un flot de tendresse. Ce petit film est une dédicace.

Pierre-Alain Lévy



Vous avez aimé cet article, faites le savoir, retournez sur la page d’accueil et cliquez à droite sur la rubrique Find us on Facebook


L’humour juif en quelques citations, elles sont de Woody Allen

– « L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible. »

– « Chez nous, on mangeait à la carte. Celui qui tirait l’as de Pique mangeait… »

– « Si Dieu existe, j’espère qu’il a une bonne excuse. »


Ces articles peuvent aussi vous intéresser