Deux hommages à Max Jacob rendus au Mémorial de la Shoah à Paris et à Drancy.
Avec le soutien de la Maison de la Poésie et du Printemps des Poètes
Max Jacob arrêté le 24 février 1944 parce que né juif, il est déporté au camp de Drancy où il meurt le dimanche 5 mars.
Jeudi 6 mars 2014 à 19h
Mémorial de la Shoah, Paris
Max Jacob, le poète pénitent, l’écrivain et le peintre si étroitement lié aux avant-gardes de la modernité littéraire, vit une retraite spirituelle quand il est frappé par le statut des Juifs en 1940. Il subit, ainsi que sa famille, toutes les persécutions antisémites. Son Journal de guerre constitue un témoignage majeur du sort du poète, de son itinéraire moral, esthétique et spirituel.
En présence de Geraldi Leroy, professeur émérite de littérature française moderne et contemporaine, université d’Orléans, Patricia Sustrac présidente de l’association des amis de Max Jacob, et Alexander Dikow, enseignant chercheur, université Virginia Tech (Virginie, États-Unis).
Animée par Pascal Ory, historien, professeur à l’université Paris I Panthéon Sorbonne.
Entrée libre sur réservation
Réservation par téléphone au 01 53 01 17 42
placement libre
Dimanche 9 mars à 15h
Mémorial de la Shoah, Drancy
Lecture de textes de Max Jacob par Roland Bertin comédien, sociétaire honoraire de la Comédie Française, suivie de la projection de Monsieur Max de Gabriel Aghion
(France, fiction, 90 mn, 2006, Films en Stock, ARTE France, SFP avec la participation de France 3)
Le 24 février 1944, la Gestapo arrête Max Jacob, figure du Paris artistique de l’entre-deux guerres, ami de Picasso, Cocteau et Guitry... Max Jacob est conduit à Drancy. Alice, que le poète avait prise d’affection lorsqu’elle était enfant, tente l’impossible pour le sauver.
En présence de Patricia Sustrac, présidente de l’association des Amis de Max Jacob.
Entrée libre sur réservation
Mémorial de la Shoah, Drancy
110-112, avenue Jean Jaurès. 93700 Drancy
Tél. : 01 53 01 17 42
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Éléments bibliographiques
Il passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s’installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu’il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani.
Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l’image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur de sa chambre et il l’entoure d’un cercle. Il se fait baptiser à l’âge de 40 ans, le 18 février 1915, avec Picasso comme parrain.
En 1913, il séjourne à Céret (Pyrénées-Orientales) avec le peintre Juan Gris. Il y réalise une série de dessins du village.[réf. nécessaire]
Après avoir vécu à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l’abbaye bénédictine, il y revient en 1936 pour s’y retirer définitivement et y mène une vie quasi-monastique.
C’est là qu’il est arrêté par la Gestapo d’Orléans le 24 février 1944, avant d’être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d’épuisement deux semaines plus tard en dépit d’interventions tardives pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin qui prendra le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant. Son corps a été inhumé en 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire. Sa tombe a été ornée d’un de ses portraits réalisé en 1935 par son ami René Iché.
Le 17 novembre 1960, il est déclaré officiellement « Poète mort pour la France ».
Il est répertorié comme « Poète – Romancier – Essayiste – Peintre » à la Bibliothèque nationale. Il a aussi traduit des textes du catalan en français. Un collège et un pont de Quimper (sa ville natale) portent son nom
(Sources: je suismort.com)