from philosophy to gastronomy, such a wonderful route !

On ne le dira jamais assez : le niveau baisse, baisse, baisse, et la jeunesse n’est plus ce qu’elle était. À preuve ces quatre témoignages désabusés:

– «Notre jeunesse (…) est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui(…) ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais.»

– «Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible.»

Olécio partenaire de Wukali

– «Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être très loin.»

– «Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du coeur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture.»

Cà c’est bien vrai!

Une précision toutefois: la première citation est de Socrate (470-399 av.JC), la deuxième est d’Hésiode (720 av JV), la troisième est d’un prêtre égyptien (2000 av JC) et la dernière , vieille de plus de 3000 ans, a été découverte sur une poterie d’argile dans les ruines de Babylone. Comme le temps passe….


Ce texte admirable nous a été transmis par un homme de talents, de coeur, d’intelligence et d’émotion, Gérard Faesch, restaurateur à Paris à l’enseigne du «Petit Casimir» près du théâtre de l’Odéon, 8 rue Casimir Delavigne. 75006, tel: 01 43 26 48 84.

Sa cuisine est simple et originale à la fois, française et traditionnelle. Nous n’oublierons pas de si tôt la poëllée de couteaux, les chipirons au poivre d’Espelette, la sole ou le dessert au maïs, le syrrah puissant aux arômes fabuleux. Le restaurant est de petite taille ( il est conseillé de réserver), son décor est simple et de bon goût. Martine est aux fourneaux et veille à la perfection arômatique de chaque plat. Gérard Faesch accueille chacun de ses clients avec chaleur et sympathie et jongle aussi de l’allemand à l’anglais avec assurance et bonhommie. L’homme est affable, passionné et savant. On s’installe autour de la table avec confiance, on vit des moments de pur bonheur, de découverte et d’émotion, heureux du partage et du plaisir sublimé des sens, les plats se dégustent infiniment. Et comme le disent les touristes américains reprenant le général Mac Arthur : «We’ll come back

Pierre-Alain Lévy


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