Qu’il aura fallu de temps, de batailles juridiques et de recours pour que le projet de rénovation de La Samaritaine, rue de Rivoli, en plein coeur de Paris puisse enfin être avalisé. Ce vendredi 19 juin le Conseil d ‘État a tranché, la demande de permis de construire déposée par l’Agence SANAA «ne méconnait pas» les règles du plan local d’urbanisme parisien (PLU).

Voila un peu plus d’un an la décision surprenante et négative du Tribunal administratif de Paris avait suscité les réactions courroucées de l’académie d’architecture, confirmée en janvier dernier par un arrêt de la cour administrative d’appel de Paris.

Ainsi les juges du Palais-Royal viennent-ils de décider que «après avoir précisé l’interprétation des règles du plan local d’urbanisme (PLU) de Paris relatives à l’intégration des constructions nouvelles dans le tissu urbain existant, le Conseil d’État a estimé que le projet, en particulier la façade en verre ondulé prévue sur la rue de Rivoli, ne méconnaissait pas ces règles». Enfin !

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Le projet de l’agence SANAA permettra de renouveler l’image de la Samaritaine par un geste architectural contemporain et innovant sur la rue de Rivoli et de rénover et mettre en valeur un patrimoine architectural exceptionnel.

Dans un avis auprès de la Haute juridiction, le rapporteur public, Xavier Domino, avait il ainsi demandé de «laisser s’écrire, rue de Rivoli, une nouvelle page de l’histoire de l’architecture de Paris ».

Effectivement, comme le souligne Anne Hidalgo, maire de Paris: «La création contemporaine n’est pas l’ennemi du patrimoine».

Elsa Weiller


WUKALI 20/06/2015

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Illustration de l’entête : Agence Sanaa / Édouard François


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