Franchement dites-moi, on ne va quand même pas se mettre la rate au court-bouillon en cette fin de semaine COVID, COVID… On ne va pas se laisser aller à cette morosité ambiante, aux propos non maîtrisés, préférons la libre fantaisie.
Alors égayons nous, apaisons notre mental malmené, mettons un peu de couleur dans cette grisaille traumatique. Tentons un peu d’intellignece collective (« vaste débat » eût pu dire le général!)
À cet égard,rien de mieux qu’un film d’animation, fantaisie , dérision, décalage, humour à la clef !
C’est un film canadien qui nous servira de fil rouge, Evolution du réalisateur, Michael Mills. L’histoire, mais est-il vraiment besoin franchement de vouloir en rechercher une ? Disons plutôt une promenade irénique où l’on voit des créatures se frotter, se chercher, copuler et mettre au monde, se combattre aussi et s’éliminer dans un imaginaire débridé autour de l’idée centrale bien sûr de l’évolution.
Pourquoi me direz-vous un tel choix pour cette chronique ? Eh bien tout simplement, la somptuosité de la couleur, un côté Nouvelle école de Paris, un choix purement esthétique, je l’assume, loin de l’atonie contemporaine. Ajouterais-je plus simplement: pour le plaisir ?