Faire escale pendant un Tour du Monde et qui plus est en croisière, c’est choisir entre de multiples possibilités de visites, et bien sûr quand cette escale a pour nom Rio, Rio de Janeiro, l’on peut parler très clairement de tentations. La fête en avant-goût s’offre déjà sur le pont du bateau, plumes, paillettes et samba…
Quelques heures pour tout voir et jouer au touriste, tout se mélange, contrastes et sensations, d’abord l’impressionnante statue du Christ Rédempteur du Corcovado ( o Cristo Redentor) du sculpteur français Paul Landowski, du pur Art Déco. Signalons que la statue de Ste Geneviève qui orne à Paris le pont de la Tournelle qui fait face à La Tour d’Argent est aussi son oeuvre. Cette statue iconique, impressionne, d’une envergure de 38m culminant sur le pic Corcovado, elle représente le Christ les bras ouverts sur la ville et l’océan.
Le tourisme d’abord, Rio de rêve et de carte-postale
Les plages. Interminables et très fréquentées. Copacabana
Température 30°, ressenti 35°, température de l’eau 23°
Une religion qui transcende tout, le football.
Le stade peut contenir jusqu’à 130.000 personnes
La samba et bien sûr le sambadrome c’est à dire le carnaval, l’épicentre de toutes les transgressions, de toutes les pulsions, de toutes les fusions, de tous les métissages, de tous les rêves fous et joyeux, bien triste cependant sans les Batucadas, les Passistas et les rythmes trépidants de la danse.
(Tout savoir sur la Carnaval de RIO (Cliquer)
L’Eglise, la religion, la foi
Au Brésil, comme d’ailleurs dans tous les pays de l’Amérique latine, la religion catholique domine apportée par les Portugais. Cependant sous l’influence américaine des courants protestants baptistes très actifs se sont développés ces dernières années.
Et pour finir une pépite ou l’on ne voit pas de touristes, l’abbaye St Benoit
La fondation de l’église St Benoit remonte à 1586 lorsque les nobles Manoel de Brito et son fils Diogo de Brito de Lacerda (qui sont enterrés dans l’église du monastère) font don aux moines bénédictins Pedro Ferraz et João Porcalho d’un vaste terrain dans le centre-ville de Rio de Janeiro, qui comprend l’actuel Morro de São Bento
C’est pourquoi le monastère qui fut créé adopta Notre-Dame de la Conception comme patronne. En 1596, une décision de l’Assemblée générale de la Congrégation portugaise ordonna que tous les monastères bénédictins du Brésil aient pour patron saint Benoît. Le monastère a alors ajouté le nom de « São Bento » à son nom. En 1602, le monastère de São Bento de Nossa Senhora da Conceição changea de nom pour devenir le monastère de Nossa Senhora de Montserrat, en l’honneur de la sainte de dévotion du gouverneur de la capitainerie de Rio de Janeiro, Dom Francisco de Sousa.
Les ressources financières nécessaires à la construction de l’édifice actuel provenaient des revenus tirés de la production de canne à sucre sur les nombreuses propriétés que les moines recevaient, grâce à des donations, à l’intérieur de la Capitainerie de Rio de Janeiro, en particulier dans les régions de Nova Iguaçu et de Campos dos Goytacazes.
Le travail manuel pour la construction du monastère a été effectué par des esclaves. Les pierres utilisées comme matière première provenaient du Morro da Viúva, dans l’actuel quartier de Flamengo. Les plans du nouvel édifice ont été élaborés en 1617 par l’ingénieur militaire portugais Francisco Frias de Mesquita, selon l’esthétique maniériste dépouillée (« chão ») en vigueur au Portugal à l’époque. Les travaux de l’église n’ont commencé qu’en 1633, avec le chœur, et lorsque le frère Francisco da Madalena était abbé, vers 1651, ils se sont poursuivis avec insistance et ont été achevés vers 1671. Le projet initial fut modifié en cours de construction par l’architecte Frère Bernardo de São Bento Correia de Souza et l’église passa d’une nef à trois. Le monastère rattaché à l’église ne fut achevé qu’en 1755, avec la construction du cloître, conçu par l’ingénieur militaire José Fernandes Pinto Alpoim.
L’intérieur de l’église est extrêmement riche, entièrement tapissé de sculptures allant du style baroque de la fin du XVIIe siècle au style rococo de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le premier sculpteur à avoir travaillé dans l’église est le moine portugais Frère Domingos da Conceição (vers 1643 – 1718), qui a dessiné et sculpté une partie des sculptures de la nef et du chœur (le chœur a été remplacé par la suite). On lui doit les magnifiques statues de saint Benoît et de sainte Scholastique et, sur le maître-autel de l’église, Notre-Dame de Montserrat (titulaire de l’église), ainsi que d’autres œuvres. À partir de 1714, son projet a été suivi par les sculpteurs Alexandre Machado Pereira, Simão da Cunha et José da Conceição e Silva, qui ont sculpté la plupart des boiseries de la nef et plusieurs images.
(Source documentaire sur le monastère: https://pt.wikipedia.org/wiki/Mosteiro_de_São_Bento_(Rio_de_Janeiro)
Déjà on quitte Rio, allez, emportons une dernière photo pour la route !
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