Il fallait surement une météo estivale capricieuse pour tomber sur le dernier album électro poétique d’Hoshi : Etoile flippante (label Jo&Co)
L’auteur compositrice interprète versaillaise de bientôt 26 ans, sort déjà son troisième album et reste fidèle à son label.
De ses débuts en 2011 avec son groupe TransyStory où elle chantait et jouait de la guitare et du clavier à sa carrière solo débutée en 2017, il y aura eu The Voice qu’elle décida d’arrêter sur un désaccord musical, Rising Star qu’elle perdit et de nombreuses rues arpentées. Son premier EP « Comment je vais faire » puis son premier album « il suffit d’y croire » avec la tire « ta marinière » lui feront connaitre le succès (avec la révélation francophone aux NRJ Awards). Elle enchaine avec le titre polémique Amour Censure puis l’album Soleil Levant (révélation scènes aux Victoires 2020 et chanson de la même année). Mathilde qui a décidé de prendre un pseudo japonais qui se traduit par étoile, revient donc cette année avec un album presque éponyme Etoile Flippante, et première chanson de cet opus de 13 titres dont deux duos.
Abordant des thèmes variés et universels avec un regard une provocation propre à la jeunesse (Mathilde est une jeune GenZ) : l’amour passion, l’amitié et la boisson (avec Benjamin Biolay) la tristesse de la rupture ou celle qui s’ensuit : la solitude qui pousse parfois à trouver des raisons à la séparation ou à oublier, pardonner à l’autre. Mais aussi l’envie de réussir, d’être reconnue qui conduit à de nouvelles peurs, des inquiétudes tout en provoquant le karma. Comme Hoshi le dit si bien la vie ne fait pas cadeaux, il peut pleuvoir ou faire beau dehors comme dans sa tête. Tu tombes, tu pleures mais tu grandis. Mathilde/ Hoshi chante lentement ou nous entraîne dans une danse éclectico- pop aux messages personnels pour nous donner des frissons, froid dans le dos ou chaud au creux des reins.
A écouter tout l’été en buvant de l’eau ou d’autres cocktails aux couleurs variées, que vos journées commencent à midi, à minuit ou bien avant.