Le géomagnétisme, les sourciers, toute cette littérature, toute ces croyances qui traversent l’histoire de l’art autour du magnétisme terrestre et de la construction des églises et des cathédrales et de leurs mystères. Ces expériences personnelles parfois entre émotions intenses et hypnose lors de la visite d’un lieu sacré… Loin de l’ésotérisme, nous avons tenté au fil de cet article de poser les bases rationnelles de ces phénomènes. Chacun s’y retrouvera, ou pas !
Le magnétisme terrestre ou géomagnétisme peut être défini par l’ensemble des effets du champ magnétique lié à la Terre. De manière générale, ce dernier est assimilé à un barreau aimanté aligné sur l’axe de rotation de la Terre. Sa limite d’influence est située à 1 000 km d’altitude, soit la surface extérieure de l’atmosphère terrestre, définissant ce que l’on appelle la magnétosphère.
Le champ magnétique terrestre est un phénomène physique complexe, qui trouve ses origines dans la structure interne du globe, mais aussi à son voisinage proche dans l’Espace. Le principal phénomène contributeur, est un ensemble de mouvements hélicoïdaux et lents de convection du métal liquide du noyau externe de la Terre (à 2900 km de profondeur), adjoints à la rotation de cette dernière. La rotation de notre planète est liée au géomagnétisme par la force de Coriolis. La graine solide s’écoule et les courants de convection des masses liquides qui l’entourent sont dus à la rotation. On parle souvent de dynamo terrestre.
D’autres phénomènes contribuent au magnétisme terrestre, comme la présence de roches aimantées dans la croûte (partie la plus superficielle du globe), de courants électriques dans le sous-sol et les fonds océaniques, ou encore des couches ionisées de l’atmosphère et de l’environnement spatial proche. Une analyse par harmoniques sphériques réalisée par Carl Friedrich Gauss, a montré que 99,5% du champ magnétique terrestre était d’origine interne.
Cette enveloppe magnétique agit comme un bouclier, protégeant la planète de l’influence électromagnétique du Soleil. Le vent solaire est une cohorte d’électrons d’hydrogène et d’hélium qui voyage à une vitesse comprise entre 250 et 2 000 km/h. Ce vent solaire déforme l’enveloppe de cette magnétosphère et la rend dissymétrique, comme la queue d’une comète. Cependant, la magnétosphère ne permet pas de nous protéger totalement de l’influence solaire. En témoignent les éruptions ou tempêtes solaires, au cours desquelles, le niveau énergétique de la magnétosphère augmente considérablement pendant plusieurs heures voire plusieurs jours. L’une des plus grosses de ces tempêtes solaires s’est produite en 2003 aux alentours de la fête d’Halloween (ou Samhain).
Tout comme notre planète, le Soleil subit un effet de dynamo, qui s’inverse selon des cycles qui durent en moyenne 11 ans. De la même manière, le champ magnétique terrestre subit des variations dans le temps, dont certaines roches ou des calottes glaciaires portent la trace. L’étude de ces indices du champ magnétique terrestre passé a donné naissance à une discipline scientifique, le paléomagnétisme.
De nombreux minéraux présents à la surface du globe présentent une susceptibilité magnétique, leur permettant de s’aimanter, on parle souvent de minéraux ferromagnésiens, les principaux étant des oxydes de fer, comme l’hématite Fe2O3 ou la magnétite Fe3O4. Ces minéraux s’orientent selon le champ magnétique en vigueur lors de la formation de la roche et conservent cette orientation, une fois la roche indurée. Deux grandes familles de roches sont susceptibles de conserver ces indices, les roches éruptives ou volcaniques, qui en refroidissant emprisonnent lesdits minéraux et les roches sédimentaires détritiques, constituées d’un amas de particules, qui en s’indurant avec un liant piègent ces minéraux marqueurs. Ces roches sont donc des enregistrements du champ magnétique passé et ont permis, notamment, de prouver la dérive et l’inversion des pôles magnétiques ainsi que la découverte de la théorie de tectonique des plaques.
L’étude générale du champ magnétique terrestre est une science relativement récente, qui s’est développée au début du 19ème siècle avec la mise en oeuvre d’un réseau d’observatoires magnétiques par les savants Alexander Von Humboldt et Carl Friedrich Gauß. L’une des applications les plus connues, et la plus ancienne du magnétisme terrestre est la boussole. Cet outil précieux aux navigateurs et autres explorateurs exploite, depuis le 15ème siècle, le caractère dipolaire de notre champ magnétique terrestre. Pourtant nous avons vu plus tôt que ce dernier était sujet à des fluctuations et même à des inversions. Comment ces hommes, pouvaient-ils alors retrouver leur route et maintenir un cap ? Il faut considérer la vitesse à laquelle ce phénomène évolue. En effet, à l’échelle humaine, il s’agit d’un mouvement lent et peu perceptible à la surface du globe. De fait, les pôles magnétiques ne coïncident que très rarement avec les pôles géographiques, qui correspondent à l’axe de rotation de la Terre. Ce décalage est actuellement d’une dizaine de degrés. Le pôle nord magnétique se trouve en ce moment dans le Grand Nord Canadien se déplace de 40km/an soit 4,6 m/heure. Le pôle sud magnétique, se situe, quant à lui, au large de l’Australie, en Antarctique Sud à proximité de la Terre Adélie.
Mais ne nous y trompons pas, le champ magnétique terrestre n’est pas une enveloppe uniforme dans laquelle nous baignons de manière totalement inconsciente. Il s’agit d’un phénomène fluctuant, dans le temps comme dans l’espace, dont nous avons parfois la chance de pouvoir être les témoins. Heureux ceux qui, parmi nous, ont pu admirer le spectacle vibrant et envoûtant des Aurores boréales. Ce phénomène, qui est la manifestation de l’influence du Soleil et d’autres astres bombardant notre bouclier magnétique d’éléments cosmiques, qui se retrouvent prisonniers des lignes de force du champ magnétique à proximité des pôles. Mais au-delà de cette sublime et lumineuse manifestation électromagnétique du ciel, les hommes, et plus globalement les êtres vivants, ont-ils une perception de ce champ magnétique terrestre ?
Le champ magnétique de notre planète est donc l’une des raisons qui rendent la vie sur Terre possible, en nous protégeant de l’influence cosmique de notre Soleil et d’autres astres plus lointains. Manifestation invisible qui nous entoure et fluctue sans indice évident, mais pas pour autant imperceptible à nos sens.
En effet, pourquoi les êtres vivants ne pourraient percevoir ce phénomène physique au même titre que le son ou la lumière ? L’observation des comportements de certains animaux ayant des compétences en termes d’orientation, comme les oiseaux migrateurs, les tortues marines, les saumons, ou les pigeons voyageurs, a permis de mettre en évidence une sensibilité au champ magnétique terrestre. Cette capacité à percevoir les variations du champ magnétique terrestre est appelée la magnétoréception. Elle est due à la présence d’éléments sensibles aux champs électromagnétiques dans les organes de ces êtres vivants. Les études menées par les biologistes ont permis d’identifier plusieurs éléments partagés par différentes espèces possédant cette sensibilité magnétique, comme les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, les baleines, les rongeurs, les chauves-souris, les vaches ou encore les chiens. Cette capacité permet, par exemple, aux rongeurs de s’orienter dans l’obscurité de galeries souterraines.
Le premier de ces éléments est une catégorie de protéines présentes dans la rétine de certains êtres vivants, comme les oiseaux, les chiens ou les êtres humains, appelées cryptochromes. Le second élément significatif découvert par les biologistes n’est pas une substance organique mais minérale. Il s’agit de microcristaux de magnétite, que l’on retrouve principalement dans les boîtes crâniennes des sujets étudiés. Nous aurions en moyenne 100 millions de ces microcristaux de magnétite par gramme de tissus cérébraux. Ces petits cristaux de magnétite ont même été retrouvés chez des êtres unicellulaires comme des bactéries. Un autre élément chimique commun dans le monde du vivant, l’ion calcium, présent dans bon nombre de cellules, possède un plan de rotation capable de changer avec les champs électromagnétiques.
Malgré ces découvertes, la capacité de magnétoréception chez l’être humain fait encore débat de nos jours. Et pour cause ! Le champ magnétique terrestre est un phénomène physique de faible intensité à la surface du globe. Il est de l’ordre de 45μT en France, soit 100 fois moins intense que le champ généré par les magnets que l’on trouve sur nos réfrigérateurs. Pas étonnant, en effet, que les sujets de géobiologie, de réseau sacré qui guideraient la construction de certains ouvrages ou édifices religieux ou spirituels représentent autant de sujets de moqueries.
Et pourtant, des expériences récentes de l’Université de Californie (Caltech) tendent à montrer que la magnétoréception chez l’être humain ne serait pas une histoire de croyances. Des sujets étaient installés dans une cage de Farraday en aluminium, les isolant du champ magnétique terrestre, dans laquelle un champ d’intensité équivalente, mais orientable était mis en place. L’analyse des électroencéphalogrammes des sujets montre une modification de l’activité cérébrale, notamment des ondes alpha, qui sont la composante majeure de l’activité cérébrale en phase éveillée. Une désynchronisation suivie d’une baisse d’amplitude de ces ondes lors de leur propagation dans le cerveau tendent à prouver qu’il s’agit d’une réponse à un stimulus. En 1960, le directeur du laboratoire de l’Ecole Normale Supérieure et père de la bombe atomique en France, Yvon Rocard, introduit la notion de magnétoréception chez l’être humain. Il expliquait alors cette capacité par la présence de ces fameux microcristaux de magnétite dans les arcades sourcilières, l’arrière du crâne, le cou, les omoplates ainsi que dans le creux des articulations comme les coudes ou les genoux.
Ainsi, la magnétoréception ne serait pas un mythe, mais un réflexe inconscient, comme il en existe beaucoup d’autres dans le corps humain. Nous ne sommes pas tous égaux face à ces phénomènes, comme certains d’entre nous ont une sensibilité exacerbée au bruit ou à la lumière. Cette variabilité explique que nous réagissions différemment aux lieux où nous nous trouvons ou encore que certains d’entre nous aient un sens « inné » pour l’orientation. Les tempêtes magnétiques sont aussi des périodes où certains éprouvent des migraines, des douleurs articulaires ou encore des troubles du sommeil. Une corrélation de ces évènements avec des pics d’AVC ou de suicides serait également envisagée.
Si nous y réfléchissons bien, nous sommes à l’origine des chasseurs et des cueilleurs, bien avant d’avoir domestiqué des animaux pour former des troupeaux et de cultiver des terres pour y faire pousser des végétaux pour notre alimentation. L’être humain est donc à l’origine un nomade, au même titre que les oiseaux migrateurs ou les saumons qui migrent pour des besoins de reproduction. Serait-ce notre sédentarisation et notre confort quotidien qui nous auraient fait perdre cette sensibilité que nous partagions avec bon nombre d’autres animaux de notre biosphère ?
Des expériences avec des peuples aborigènes d’Australie tendent à confirmer que notre mode de vie nous aurait « coupés » d’une forme de connaissance de nos sensibilités. Ces derniers sont en effet capables de suivre des « tubes » d’énergie à l’aide de compas en bois.
Ces pratiques n’ont pas totalement disparu du monde occidental rigoureux et cartésien dans lequel nous nous plaisons à croire que nous vivons. Partout en Europe, circulent des histoires de femmes et d’hommes, capables de prodiges avec des baguettes en bois ou des pendules. Nos sourciers et autres radiesthésistes, qui font figure de folklore local et prêtent à sourire chez la plupart d’entre nous. De la même manière, la radiesthésie ou la géobiologie sont autant de sujets dénigrés par nos universitaires et chercheurs. Dans l’inconscient collectif ces pratiques relèvent de la superstition, du paganisme et ses défenseurs sont, le plus souvent, pris pour quelques hurluberlus dont la consommation de substances psychotropes pose immanquablement question.
Pourtant dans les spiritualités orientales et extrême-orientales ces notions sont théorisées dans des pratiques comme le Feng Shui 風水. Les influences énergétiques y sont étudiées pour concevoir et aménager nos espaces de vie de la manière la plus bénéfique pour nous et les objets qui nous entourent. Les lignes d’influence magnétique sont exploitées pour permettre une élévation spirituelle ou la guérison de maux récurrents. Mais l’abandon de ces considérations dans nos civilisations occidentales est un fait relativement récent. En effet, nos lieux de culte, comme certaines églises romanes, ne sont-elles pas construites de telle manière à illuminer certains points de leur structure à des dates bien particulières ? Le fait que l’orientation de ces édifices suive la course solaire, et ce dans différentes régions et pour différentes confessions religieuses ou spiritualités ne saurait être que pure coïncidence.
Les lieux de culte ou de spiritualité sont symboliquement des espaces de communication avec des sources d’énergies supérieures. Leur implantation, ainsi que leur configuration ne sont donc pas le fruit du hasard et répondent à des logiques de l’ordre de la métaphysique et non à des considérations bassement matérielles, comme cela peut être le cas pour des habitations. Les populations de l’époque de leur construction, qui expliquaient les phénomènes physiques et naturels par l’intervention de forces supérieures, étaient beaucoup plus à l’écoute et donc conscients de ces phénomènes. C’est pour cette raison que les lieux de culte se retrouvent très souvent à proximité de spots énergétiques particuliers. Les anomalies du champ magnétique terrestre ont donc été, tout naturellement, des lieux choisis par les praticiens du druidisme ou du chamanisme à ces fins.
Les éléments comme l’eau, les pierres, les arbres jouaient un rôle dans les pratiques spirituelles. De ce fait les cultes des pierres ou d’arbres remarquables ou des sources, ont permis d’établir un lien fort entre le sous-sol et les énergies célestes ou cosmiques. Lorsque de nouveaux cultes ou courants spirituels s’installaient, les anciens sites étaient assimilés et de nouveaux bâtiments y étaient construits, reprenant les codes et les croyances attachés à ces lieux. C’est ainsi que la plupart des églises romanes, et par la suite certaines cathédrales, ont été érigées sur des points d’anomalie magnétique. Les bâtisseurs de ces ouvrages étaient au fait de ces particularités et l’orientation de leur travail, ainsi que leur configuration, permettaient l’exploitation de ces énergies et notamment de la lumière. Alignements, éclairage de points précis lors des solstices ou équinoxes etc. Ainsi l’Ile de la Cité à Paris est construite sur pas moins de 4 anciens lieux de culte, choisis pour leurs propriétés géomagnétiques particulières.
En 1848, Benoist de Mautouges débute la rédaction de son « Dictionnaire de géographie sacrée et ecclésiastique ». Il y décrit l’importance du géomagnétisme dans la localisation des édifices religieux catholiques, sans pouvoir pour autant expliquer le phénomène. Cependant le phénomène de dérive magnétique était à l’époque déjà pressenti dans les propos.
La géobiologie, concept selon lequel l’environnement, et notamment les ondes liées aux champs électromagnétiques interagiraient avec le vivant est considérée, de nos jours, comme une pseudoscience, trop basée sur des croyances et sans fondement expérimental ou théorique. Selon cette pratique, les énergies telluriques seraient organisées en différents types de réseaux métalliques : Hartmann (nickel), Peyré (or) ou encore Curry (fer). Ces réseaux seraient également influencés par les failles géologiques, les filons de roches magmatiques ou encore les écoulements d’eaux souterraines. Une étude approfondie de la basilique de Vézelay a été menée en ce sens, et des cartographies précises ont pu être établies selon ces principes.
Ces réseaux métalliques irradient la basilique de Vézelay, qui se situe au croisement de plusieurs d’entre eux, donnant lieu à des points énergétiques remarquables. Les réseaux entreraient en résonnance avec les métaux et autres oligo-éléments présents dans notre corps, conférant des vertus régénératrices et curatives au lieu. Un autre exemple de « coïncidence » avec un objet géologique particulier, est la chapelle Saint Michel du Puy-en-Velay, qui est localisée sur un dyke (une roche magmatique filonienne qui est chargée en éléments métalliques). Ces roches siliceuses seraient des points ayant des propriétés énergétiques du point de vue électrique.
Mais revenons, si vous le voulez bien, aux eaux souterraines, qui sont des éléments mieux connus de tous et plus « terre à terre ». D’un point de vue symbolique, l’eau est le véhicule de l’Esprit. Rien d’étonnant, donc, à ce que dans de nombreuses églises figurent des sirènes, dauphins et autres animaux aquatiques, indiquant ainsi, l’emplacement de sources ou d’entrelacs de cours d’eau souterrains.
Attardons-nous, maintenant, sur la forme des constructions érigées dans ces lieux énergétiques et à la symbolique que l’on peut y voir. Eriger est ici un terme particulièrement important. De toute éternité les hommes ont dressé des pierres, les ont assemblées pour se rapprocher du Ciel. Nos temples, églises, mosquées et synagogues nous permettent de lever les yeux au ciel et de prendre un peu de hauteur sur la réalité matérielle de notre condition. Ces édifices forment un pont symbolique entre la Terre, l’Humanité, et le Ciel, les Dieux ou forces supérieures qui semblent nous gouverner. On trouve même sur certains de ces temples des flèches, des croix comme autant d’antennes dirigées vers les cieux, à l’instar des menhirs des peuples celtes. Ces constructions permettent une mise en relation d’ordre énergétique, entre des forces telluriques et d’autres d’origine cosmique. Les rituels étaient l’occasion d’exploiter ces énergies à des fins initiatiques, thérapeutiques, magiques ou encore funéraires. Car n’oublions pas qu’au-delà d’une réalité physique, les êtres vivants sont aussi des entités énergétiques.
Nous sommes toutes et tous entourés d’énergies, en tout temps et en tout lieu, aussi bien dans la nature qu’au plein coeur de nos villes. Certaines préexistaient à l’Humanité, ou à toute forme de vie sur notre bonne vieille planète. Avec le développement de la technique, l’être humain a développé nombre d’outils employant l’électricité et d’autres sources électromagnétiques. Notre quotidien est, désormais, peuplé d’objets émettant et recevant des ondes. Avec le développement de la radio, de la télévision hertzienne, de la téléphonie mobile, du wifi, des systèmes d’imagerie médicale, l’être humain se retrouve immergé dans un tel niveau de pollution électromagnétique, sans pour autant en avoir conscience, qu’il s’y retrouve noyé. Nous vivons également dans des constructions aux murs épais, parfois constitués d’éléments métalliques donc dans des cages de Faraday, qui nous isolent, de fait, de la Nature et des ondes naturelles de notre planète.
L’ être humain a-t-il perdu ce sens de magnétoréception ? Ou le bruit de fond actuel est-il devenu si assourdissant que le champ magnétique terrestre en est devenu inaudible ? Avons-nous perdu, ou tout simplement oublié, cette capacité à « sentir » toutes ces forces telluriques et cosmiques qui nous ont toujours entourés ?
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