En janvier 2017, nous avions raconté dans WUKALI le drame de Caluire : la capture de Jean Moulin (1*) par Barbie et ses sbires. Nous avions essayé de rendre ses responsabilités à chacun. Était alors apparu, en pleine lumière le rôle capital joué par un gestapiste français nommé Robert Auguste Moog.
Peu après, nous avons eu connaissance d’éléments le concernant qui nous étaient inconnus. Ils furent découverts par Jean-Paul Picaper (7*) et Dominique Lormier (8*).
Très récemment, sur Wikipedia, a été créé un article sur cet individu redoutable. Il comprenait de nombreuses informations qui nous étaient inconnues. Ce texte sera donc une version remaniée et approfondie du premier article.
Avant tout, il est indispensable de mettre en exergue une contradiction reprise par tous ceux qui essayèrent d’évaluer les actions de ce « collabo » infernal : donné pour mort suite à un accident d’avion sur l’aéroport de Fulda (Allemagne), en septembre 1944, il divorça officiellement en 1948: le jugement de divorce est du 21 décembre 1948 !
Jacques Baynac (2*) le présente ainsi :
« Robert Auguste Moog, né à Paris(14e) le 28 février 1915, il aurait été élève d’une école d’espionnage allemande vers 1934/35. Il se marie en 1936. Il a 28 ans en 1943. Il travaille pour l’Abwehr (3*) sous la référence Agent K30. Individu séduisant, rusé, entreprenant, sans scrupules, il servira les Allemands jusqu’à son décès dans un accident (?) d’avion en septembre 44 ».
Ces quelques lignes sont une mine d’informations :
-Comment peut-il recevoir, en Allemagne, une formation d’espion à l’âge de 19/20 ans !
Ses grands-parents paternels étaient des Alsaciens qui refusèrent de devenir Allemands à la défaite de 1870 puisqu’ils vinrent vivre dans la capitale (9*). De ce fait, son père Auguste Moog (1889-?), tailleur d’habits, naquit à Paris. Ces gens étaient donc très anti-allemand. Il est d’autant plus troublant de constater l’engagement nazi, précoce, de Robert Moog.
L’état-civil indique qu’il fut reconnu par sa mère : Alice-Marie Schneider (1897 à Paris-1971 à Montfermeil), blanchisseuse, le 11 mars 1915 à la mairie de Paris (18ème), ce qui signifie que ses parents n’étaient pas encore mariés. L’état-civil de Alice-Marie Schneider note son mariage avec Auguste Moog en date du 24 juillet 1915.
Sa mère étant morte en 1971 comment se fait-il qu’aucun enquêteur, aucun policier, aucun juge, aucun journaliste ne se soit enquis auprès d’elle de ce qu’elle savait ?
C’est impensable et invraisemblable ! Cette histoire n’est pas normale : on devine déjà que certains secrets devaient restés enfouis. Lesquels ? De toute évidence, ils sont liés à la terrible histoire de l’Occupation.
À cet égard Robert Auguste Moog se sentait-il « germanique » ? D’après ceux qui le rencontrèrent, il parlait indifféremment les deux langues. En tout état de cause, son adhésion au nazisme fut volontaire, précoce et sans ambiguïté. Cet engagement radical, si jeune, désigne une intelligence vive mais complètement dévoyée.
-Se déclarant employé de commerce, il se marie le 11 janvier 1936 à la mairie du 18ème arrondissement de Paris avec Andrée Augustine Marie Juhel, née à Dol-de-Bretagne le 4 avril 1913, décédée en 2010 à l’âge de 97 ans. Son divorce d’avec Moog ayant été prononcé le 21 décembre 1948, elle connaissait forcément la vérité sur son mari.
Il faut savoir qu’à l’époque pour divorcer il fallait obligatoirement la présence des deux époux, prouver son identité et engager une procédure longue : au moins un an et demi lorsque mari et femme étaient d’accord, beaucoup plus dans le cas contraire. Ce qui implique que le jugement de divorce marquait la FIN de la procédure…
Là aussi on cauchemarde : comment se fait-il qu’aucun enquêteur, qu’aucun journaliste, qu’aucun policier, qu’aucun juge ne l’ait jamais interrogée, avant ou après le divorce ?
Trop c’est trop ! On est effrayé par la vérité que l’on pressent : Moog savait des choses graves sur les comportements individuels de certains sous l’Occupation… Et il possédait, nécessairement, de nombreux documents compromettants…
Pire encore : d’après le journaliste, historien et écrivain lyonnais Gérard Chauvy, un mandat d’arrêt fut lancé contre Moog le 22 octobre 1948 : deux mois avant le divorce ! Que peut-on ressentir d’autre que de l’écœurement ?
-L’extrait d’acte de mariage le concernant (1936) indique qu’il exerçait la profession d’employé de commerce, que son père était tailleur et que personne ne savait où était partie sa mère. Il a vécu sa jeunesse à Montmartre. Il n’a guère que 21 ans…
-S’étant uni sous son nom, il a du effectuer son service militaire car être réformé, à l’époque, était quasi-impossible. Dans le cas contraire, il aurait du vivre sous une fausse identité et n’aurait jamais pu convoler en justes noces sous la sienne propre.
André Devigny écrit(4*) : « Sûr de lui, ambitieux, dur à en être sauvage, parlant couramment les deux langues, Moog était le roi du double jeu dont il avait l’expérience. Formé en Allemagne dans une école spécialisée, alors membre de la cinquième colonne, il servit dans l’armée française en 39/40, comme agent de liaison motocycliste entre le P.C d’un régiment et celui d’une division ».
C’est pourquoi nayant aucune information sur cette époque de la vie de Moog, nous considérerons exactes celles d’André Devigny.
-En 1943 il est au service de l’Occupant sous le matricule K30 (K pour Kramer, patron de l’Abwehr à Dijon). Après la guerre, Kramer affirmera que Moog était à son service depuis début 1942. Moog est décrit comme un bel homme aimant les femmes. Visiblement, c’est un grand manipulateur. Il a du se sentir très à l’aise dans son rôle d’espion. Sa photo, qui nous a été transmise par un lecteur britannique, figure dans un livre anglais consacré à l’affaire Jean Moulin
-Son décès supposé en Septembre 1944 interroge : déjà Jacques Baynac en doutait si l’on en juge par le point d’interrogation qu’il mettait sur ce propos.
Il faut savoir qu’n juillet 1951, au procès de ses deux complices René Saumandre et André Morin, comme lui assassins au service de l’Abwehr, tous deux condamnés à mort et fusillés, Moog fut condamné à mort par contumace.
On est d’autant plus surpris d’apprendre qu’il divorça d’Andrée Augustine le 21 décembre 1948, à Paris! Comment un homme prétendument mort en 1944 peut-il acter ainsi quatre ans plus tard ? Ce divorce, réel et authentique, pose tant de questions…
En conséquence, comment un traître, supposé mort mais contre lequel a été lancé un mandat d’arrêt le 22 octobre 1948, peut-il divorcer le 21 décembre 1948, deux mois plus tard ?
Comme expliqué plus haut, à l’époque le divorce n’avait rien d’une formalité : au moins deux conciliations, une procédure d’appel, parfois des lettres d’injures étaient nécessaires, etc…Donc l’acte de divorce du 21 décembre 1948 marque la FIN de la procédure. Ce qui signifie que le commencement de la dite procédure remonte, au moins, au début de 1947….
À bien considérer les choses, n n’en revient pas : un gestapiste français a pu se présenter au tribunal pour divorcer, sans être immédiatement arrêté, alors qu’il y avait un mandat d’arrêt à son encontre??? C’est absurde et ignoble !
Le doute n’est plus permis : de redoutables vérités se cachent derrière ce mur d’incohérences. Moog a bénéficié de complicités !
Alors pourquoi a-t-on a fermé les yeux sur sa présence, apparemment permanente, en France ? Possédait-il des documents compromettants sur certains politiciens et leurs rapports pestilentiels avec l’Occupant ? Autant de questions sans réponses qui font frissonner.
En marge de l’acte de mariage figure bien cette mention de divorce, prononcé par le tribunal civil de la Seine ( Première chambre) le 21 décembre 1948 et transcrit le 8 avril 1950. On n’y parle jamais d’enfants : le couple n’en avait donc pas eus.
Nous tenons à préciser que malgré de longues recherches dans les Archives de la ville de Paris, où nous fûmes aidés par le personnel, il nous fut impossible de retrouver le jugement de divorce lui-même, à fortiori de l’examiner. Ce que le chef de service considérait comme impossible… On est effaré et atterré…
Néanmoins notre recherche aura-t-elle permis d’éclairer, ne serait-ce que par cette disparition, ce dossier très obscur : à la stupéfaction des archivistes, le document s’est évaporé sans que l’on sache ce qu’il a pu devenir alors que sa référence existe toujours. Une certitude : il n’a pas été perdu pour tout le monde…
D’horribles exploits
-A l’aide de papiers volés il prend la personnalité d’« un alsacien réfugié », et infiltre le personnel de la poudrerie de Toulouse au titre de chef d’équipe, le 25 janvier 43 : les Allemands pensent que la Résistance y exerce des activités. Moog y fera tomber TOUS les réseaux de résistants sans que personne ne le soupçonne jamais. C’est « l’opération Jura ».
Gérard Chauvy (5*) écrit : « Moog quitte sa femme pour vivre avec sa maîtresse Mauricette Eychenne, une collègue de son épouse à Toulouse. Elle fut convoquée pour témoigner au procès militaire. Elle ne raconta à peu près rien », pourtant, elle devait savoir bien des choses. Apparemment, Andrée-Augustine ne fut même pas convoquée… De qui se moque-t-on ??
Pire encore, ce qu’écrit Gérard Chauvy prouve que Andrée-Augustine Juhel, épouse légale de Robert Auguste Moog, vivait avec son mari à Toulouse à l’époque où il fit tomber les réseaux de Résistance locaux !
Mais à bien considérer les choses, d’une manière ou d’une autre, peut-être à son corps défendant et sous l’emprise totale de son vampire de mari, cette femme fut sa complice, ne serait-ce que par non-dénonciation de ses méfaits.
-Le décryptage des documents confisqués par la Gestapo à Toulouse permet de remonter vers une source à Lyon.
Ainsi Moog y arrive le 15 avril 43. C’est lui qui organise le traquenard de la blanchisserie de la rue Béchevin qui sert de boîte aux lettres à la Résistance. Le Capitaine Bulard, chef de l’armée secrète de Lyon, en sera victime : Moog l’y abat sous les yeux de Klaus Barbie, le grand patron de la Gestapo locale. Ce dernier, impressionné, lui donnera carte blanche dans la suite des opérations qui conduiront à l’arrestation de Jean Moulin. Moog se servira des documents d’identité de ses victimes à de nombreuses reprises, chose dont il était coutumier.
Edmée Delletraz, à son tour capturée dans cette souricière, sera complètement manipulée par Moog, qui avait parfaitement compris la psychologie de cette femme dont le chef de réseau, Devigny, sera arrêté en sa compagnie sur le quai de la gare d’Annemasse par Moog. Or celui-ci n’avait aucune raison de se trouver là, mais son instinct de chasseur était terrifiant : il avait suivi, furtivement, Edmée Delletraz…
Dans la foulée, Moog se servira d’elle comme appât : le 27 mai 43, à l’hôtel de Bourgogne de Dijon, il capture Bertie Albrecht, qui mourra quelques jours après dans les prisons de la Gestapo locale.
Moog va continuer son redoutable travail de démolition : il découvre, dans un courrier saisi dans la boîte aux lettres de Lyon, qu’un rendez-vous est prévu le 9 juin 43, à Paris, entre « Didot » : le tristement célèbre Hardy (1*), et le général Delestraint.
Avec son complice Multon (fusillé en 1945), il prend le train de nuit pour Paris à Lyon-Perrache, le 7 juin au soir. Un destin funeste va faire que Multon et Hardy s’y rencontrent. Or, les deux hommes se sont vaguement croisés à Marseille début 43. Multon en parle à Moog qui ne croit pas aux coïncidences et fait arrêter Hardy à Chalon-sur-Saône. C’est Barbie qui viendra en prendre livraison…On connaît la suite(1*).
Moog et Saumandre arrêtent le général à Paris. Lequel sera déporté et mourra quelques jours avant la libération de Dachau, sachant parfaitement qu’il fut trahi.
Partant de là et arrivés à ce moment de notre exposé, nous laissons la parole à Jean-Paul Picaper (7*), qui nous donne une description étonnante de cet abominable individu, auteur de tous ces forfaits :
« Très grand, très blond, les yeux très bleus, les oreilles décollées et le nez retroussé, Moog était impressionnant et bien plus intelligent que Barbie. C’est à lui que Barbie dut l’arrestation de Jean Moulin »…
Nous sommes là au cœur d’une vérité tragique que, jusqu’au livre de Jean-Paul Picaper, aucun historien n’avait entrevu, ou voulu entrevoir : l’importance du travail de sape de Moog, un français gestapiste. C’est bien lui qui, avec acharnement, fera tomber le réseau Combat. C’est bien lui qui provoquera la capture de Jean Moulin, que revendiquera Barbie auprès de ses chefs.
Après cette « réussite », Moog dirigera l’équipe de gestapistes français qui arrêtera le commandant Faye, chef du réseau Alliance, en septembre 43.
Il faut savoir qu’il va poursuivre ses actions contre les résistants jusqu’en mai 44, et pas jusqu’en août 44 ( nous verrons pourquoi au paragraphe suivant). Il sera réputé avoir suivi les troupes allemandes dans leur fuite. On affirmera, à tort, qu’il essaya d’organiser la mise en place de réseaux nazis devant opérer derrière les lignes alliés (10*). Et comme écrit au début de cet article, il est supposé disparaître dans une attaque aérienne alliée sur Fulda, en Hesse, province d’Allemagne centrale, en septembre 1944…
Or, d’après Mark Seaman et Tom Bower (6*) Klaus Barbie déclara lors de son procès, au sujet de Moog, que « tandis qu’il faisait du bon travail pour nous, il en faisait aussi du bon pour le camp d’en face » et « après que le siège de la Gestapo ait été bombardé en mai 1944, nous découvrîmes que Moog avait disparu avec deux valises de documents ».
Si la première assertion est invraisemblable : Moog agent double ne s’imagine même pas vu les crimes commis uniquement contre la Résistance, en revanche le vol des valises de documents correspond bien à ce que nous savons de sa personnalité, de son tempérament, de son intelligence dévoyée et de son opportunisme.
Ce qui signifie que Moog, pour se couvrir, pour se protéger, pour faire chanter quelques personnages hauts-placés et, surtout, pour organiser sa fuite à laquelle il pensait depuis longtemps, a saisi l’occasion qui s’offrait à lui en emportant des preuves secrètes du comportement de hautes personnalités, évidemment très importantes, sous l’Occupation.
Quoi qu’il en soit, la conséquence s’impose d’elle-même : il n’a jamais fui vers l’Allemagne, il s’est caché quelque part sous un nom emprunté ( il en avait l’habitude car possédant d’innombrables identités),puis il s’est organisé une nouvelle vie, avant de s’évanouir dans la nature.
Pour cela, pour divorcer officiellement en 1948, puis s’en aller paisiblement, il utilisa à bon escient les documents volés, triés et choisis, qu’il avait amassés dans les deux valises…
A l’état-civil ne figure aucune date de décès. A l’heure actuelle, nous ne savons, officiellement, rien sur sa destinée après 1948.
De certaines évidences
-Comment s’est-il enfui ? Sans doute officiellement et le plus régulièrement du monde!
-Sous quelle identité ? La seule qui comptait : la sienne !
-Pour quelle destination ? A l’instar d’autres, il prit la direction de l’Argentine, le « paradis retrouvé » de tous les nazis (11*)
Soyons-en sûrs : l’argent ne lui manquait pas…
Vu sa date de naissance, il est VRAIMENT mort aujourd’hui. Mais il ne l’était pas en 1948.
Pour terminer, nous dirons que cette plus qu’étrange découverte dans les archives, que nous avons involontairement mise en lumière, a probablement de lourdes conséquences et de redoutables implications…
Documents et bibliographie
1* Résistance et collaboration, le drame de Calluire. Qui a trahi ? Wukali, 7 janvier 2017.
2* Jacques Baynac : Présumé Jean Moulin ( juin40-juin43), esquisse d’une nouvelle histoire de la Résistance, Grasset, 2003
3* Service de renseignement de l’état-major allemand devenu contre-espionnage, actif de 1921 à 1944.
4*André Devigny : je fus ce condamné, Paris, les presses de la cité, 1978, chapitre : le piège
5*Gérard Chauvy : « l’homme qui piégea la Résistance », Historia n°533, mai 1991.
6*Mark Seaman « Saboteur »Londres John Blake éditeur 2018, et Tom Bower « Klaus Barbie le boucher de Lyon » USA Pantheon books le 1er mars 1984
7* Jean-Paul Picaper : « Ces nazis qui ont échappé à la corde », éditions de l’archipel, novembre 2017.
8* Dominique Lormier : « La Gestapo et les français », Pygmalion 2013.
9* Voir sur wikipedia : l’arbre généalogique de Moog figure en référence 1 et 2 : sur geneatique.net
10* Comme on le sait leur efficacité sera nulle : c’était trop tard.
11* La possibilité existe que Moog s’installa près de Buenos-Aires, ayant acquis une grande propriété agricole locale. A l’heure actuelle nous sommes dans l’impossibilité de rien ajouter…
Illustration de l’entête: Rare photo d’identité de Moog qui nous fut adressée par un lecteur britannique
Appel aux lecteurs de WUKALI
Moog en Argentine ?
La probabilité que Robert Auguste Moog se soit installé en Argentine étant élevée, nous lançons un appel à témoins à tous nos lecteurs ayant vécu ou vivant dans un rayon de cent kilomètres autour de Buenos-Aires.
Suivant certaines informations, incomplètes et fragmentaires, à environ une heure de route de Buenos-Aires existe une importante propriété agricole ceinte de hauts murs. Sur le portail d’entrée se voit un panneau en fer forgé, de grande taille. Il est en forme de portée musicale. Les lignes de portée montrent des notes de musique, avec un mot à l’intérieur : soit « Vichy » soit « Moog », en lettres manuscrites couvrant toute la portée, mais en-travers. Ce lieu aurait appartenu à un français arrivé-là vers 1950. Sa description physique correspondrait assez bien à celle de Moog. Il aurait été assassiné il y a une trentaine d’années…
Qui sont les propriétaires actuels de cette hacienda ? Des liens les unissent-ils à Moog ? Quelqu’un y aurait-il connu Moog? Pourrait-on se procurer des photos de ce lieu et, surtout, du panneau en fer forgé ? Toutes ces questions méritent des réponses. Aussi nous lançons cette « bouteille à la mer » à tous les lecteurs de Wukali. Nous désirons, plus que tout, découvrir le fin mot de la terrible histoire de Moog ce « collaborateur abject et traître absolu ». Encore merci à tous nos lecteurs pour leur aide inestimable.