Comment dire l’horreur, comment dire l’épouvante, comment ?
Toulouse souillé par le crime et l’abomination. Enfants cibles, enfants martyrs. Encore et toujours des attentats. Barbarie, meurtres, victimes en holocauste des assoiffés du sang et de la haine, des sacrificateurs et des tueurs, des adeptes de la violence et du mensonge perpétuel, de la takia et de la dissimulation.
Hommage aux victimes !
Les mots peuvent-ils servir ? Interrogation des temps et du monde. Hommage et recueillement, mais encore et toujours du dégoût et de la révolte.
CRI, oh oui CRI et DOULEUR, CRI et HONTE pour les assassins, les zélateurs, les héritiers de la duplicité et de la fourberie, CRI !
Le sommeil qui corrompt les esprits va-t-il enfin cesser, les brumes qui dissimulent les adeptes de la fausseté et de l’arriération vont elles enfin se lever ? La pseudo sagesse qui s’exprime chez de pseudo docteurs en morale aigris et aujourd’hui auréolés d’une vaniteuse gloire médiatique va t’elle enfin apparaître pour ce qu’elle est vraiment si ce n’est le prurit ultime de la médiocrité et de l’orgueil sénile mal placé !
Pour faire court la vérité géostratégique sur ce qui se mitonne dans les arrières cours des souks méditerranéens, dans les fumées des narguilés et sous la protection tutélaire des muftis qui appellent au meurtre du juif sans que nul dans nos pays ne s’en émeuve sauf les intéressés, combien de temps encore cela va-t-il durer ? L’islamisme tue, c’est son identité.
Quand la vérité sera-t-elle dite ?
Faut-il être Cassandre encore et toujours? Où sont les vrais amis, ceux qui sont là quand tout va mal, eux les amoureux de la liberté et de l’intelligence, les combattants de l’intolérance, les mémorialistes du temps des luttes et de l’histoire, les laïcs courageux qui ne vivent pas par procuration. Si notre république n’est pas servie, c’est à dire défendue et protégée, c’est un friche offerte aux obscurantistes, aux mafias, et aux manipulateurs.
Les mots ont-ils un sens, oui mais lequel? Ou plutôt lesquels?
Et les classe médiatiques et politiques toutes entières, quelles sont leurs parts de responsabilité ? L’aveuglement qui les atteint sur les phénomènes sous-terrrains de ce que l’on nomme par prétérition « les quartiers » ne peut pas être un effet pathogène ou une absence de discernement. Quelques justes questions méritent d’être posées : manipulations, retour du refoulé, électoralisme, chasse au voix des électeurs, machiavélisme idéologique ou financier, stratégique peut-être même ? Ou alors tout bêtement médiocrité et indigence intellectuelles, perte des valeurs …?
L’influence et la pénétration de l’islamisme en France est une réalité, sinistre peut-être mais avérée, et le dire et l’affirmer aujourd’hui est considéré comme tabou.
42% des électeurs tunisiens résidant en France ont voté pour le parti fondamentaliste Ennahda, par ailleurs les études conduites par les services du Ministère de l’intérieur révèlent que la majorité des « jeunes » des quartiers (!) affichent ouvertement leur antisémitisme et leur haine du juif. La gauche républicaine qui pendant longtemps fut l’honneur de la République, elle en fut même à l’origine, anti-dreyfusarde aussi, voit aujourd’hui ses marqueurs idéologiques bouleversés, et l’anti-sionisme ( commodité sémantique pour ne pas dire antisémitisme) a remplacé la lutte des classes et fonctionne tel un mot de passe, c’est même une sorte d’adoubement. Quant à la laïcité, si elle semble remisée dans la mémoire radicale ou franc-maçonne, les partis républicains à gauche comme à droite n’ont guère contribué à sa modernité et elle a été embobelinée et circonvenue par les héritiers ( héritière conviendrait mieux) de l’extrême-droite assez habiles au demeurant, on croit rêver !
Ce faisant les programmes électoraux présentés lors de cette élection présidentielle font l’impasse sur ces sujets quand ils ne contribuent pas eux-mêmes au développement de ce qu’ils sont censés combattre au nom de la république !
Notre société est-elle donc devenue sans que nous n’y prenions garde si malingre et inconsistante, sans courage ? Reprenons de bons outils d’analyse c’est le sens même de l’idée intrinsèque de la liberté, c’est aussi ne l’oublions surtout la paix du monde qui est en jeu, que cela plaise ou non, dussé-je provoquer la bien-pensance ici ou là, mais je n’en ai cure … !
Les donneurs de leçon, les nouveaux Rousseau, les « moralistes », ceux qui conspuent, qui condamnent toujours et encore, qui défilent, ou du haut de leur superbe déplorent et s’indignent, ceux qui signent au bas d’un tract syndical ou qui se pavanent devant quelque auditoire bien choisi, ceux qui disent ce qui est bien ou ce qui est mal, eux tous qui donnent la direction et qui savent comme le grand Inquisiteur face à Galilée, les directeurs de conscience ou les apparatchiks staliniens, et bien dites-moi dans quelle rue de Paris ou de province défilent-ils actuellement pour défendre la population syrienne massacrée par son gouvernement, les chrétiens en terre d’Islam, le Darfour, et le manque de compassion pour le peuple japonais face à la catastrophe et l’accident nucléaire, et, et… ? Point d’embouteillage. Ils ne sont pas dans la rue. Ils se sont toujours trompés. Silence … !
«Déplorons !» Ô je vous en prie, tout sauf ce mot ! Les postures hypocrites et compassionnelles n’ont plus leur place, même au cimetière !
Pierre-Alain Lévy