About Neanderthal diets, they most probably also ate plants


Paléontologie.

Lu dans la presse.

Olécio partenaire de Wukali

L’Homme de Néandertal, mangeait déjà des végétaux il y a près de 50.000 ans, c’est en tous cas ce qui apparait à travers les analyses conduites sur du matériel fossile coprolithe ( terme scientifique qui signifie excrément minéralisé, fossilisé) sur le site néandertalien de El Salt dans le sud de l’Espagne et dont fait état le magazine Archaiologia

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Ainara Sistiaga de l’ Université de La Laguna à Tenerife et le géoobiologiste Roger Summons du Massachusetts Institute of Technology ont ainsi testé cinq sites à El Salt en utilisant des technologies qui discriminent des matériels biologiques fécaux dans l’eau de boisson.

Selon le résumé de leur publication parue le 25 juin dans Plos One: «Les reconstructions diététiques ont été basées sur des preuves indirectes et ont pu sous-estimer les plantes comme sources mêmes de nourriture. Alors que les études zoo-archéologiques et l’utilisation d’isotopes stables ont pu suggérer l’image d’un homme de Néandertal largement carnivore, les études de calculs dentaires et les traces de matériels paléo-botaniques apportent des preuves de l’utilisation de plantes pour son régime. Cependant, il convient de préciser que les deux options sont compatibles et il n’ y a pas d’indication catégorique d’un régime omnivore

Cet article au contraire présente «des preuves évidentes d’un régime néandertalien utilisant des bio-marqueurs fécaux, soit un outil analytique pour identifier l’origine d’une provenance alimentaire. Nos résultats sur le site mi paléolithique d’El Salt en Espagne, datant d’environ -50.000ans, et utilisant la spectrométrie de masse par chromatographie gazeuse, représente la plus ancienne trace d’identification de matière fécale humaine. Nous démontrons que les hommes de Néandertal, tout comme les humains modernes sur la plan anatomique, possèdent un haut taux de conversion du cholestérol vers le coprostanol conséquence de la présence des bactéries requises dans leurs intestins. Les analyses de cinq échantillons de sédiments sur différents niveaux suggèrent que les hommes de Néandertal mangeaient de façon prédominante de la viande, ce qu’indiquent les proportions importantes de coprostanol, mais avaient aussi recours à une absorption de végétaux comme le démontre la présence de 5β-stigmastanol. Cette étude met en lumière l’application d’une approche par bio-marqueurs dans des contextes du Pléistocène comme fournisseur d’information sur les régimes paléo-alimentaires et fournit l’occasion de recherches complémentaires sur le métabolisme du cholestérol à travers l’évolution humaine.»

Archaiologia

in Plos One: The Neanderthal Meal: A New Perspective Using Faecal Biomarkers
Ainara Sistiaga, Carolina Mallol, Bertila Galván, Roger Everett Summons

La traduction est de WUKALI. P-A L


WUKALI 01/07/2014



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