Pierre Renauld / Avant de quitter l’Australie je me devais de partager mes sensations quant aux vins australiens qu’il m’a été donné de goûter. Certe je n’ai pas la prétention d’avoir une vision complète des vins australiens. Cependant j’ai dégusté dans des vignobles de niveaux différents des vins qui m’amènent à cette conclusion: on ne trouve qu’essentiellement des mono cépages et cela réduit considérablement la palette aromatique que l’on peut trouver dans le vin.
Autre observation, même si elle peut paraître désuète : on ne voit pratiquement que des bouchons à vis. Ce qui m’amène à dire que dans ce domaine l’excellence des vins européens conservent une certaine avance.
Restons indulgents, l’ Australie est un pays neuf. Chez nous européens le vin fait partie de notre culture depuis des millénaires. Et de conclure :
Si la tradition viticole australienne n’est pas aussi ancienne et chargée d’histoire que celle d’Europe, elle est tout de même riche d’une grande variété de cépages et de plusieurs périodes historiques.
P.R/ La toute première tentative de culture viticole australienne date de la fin du 18ème siècle, lorsque des prisonniers de Sydney en manque d’activité plantèrent quelques vignes. Quelques années après cette tentative infructueuse, deux investisseurs, John MacArthur et Gregory Blaxland, créèrent le premier domaine viticole privé d’Australie. Mais l’on considère officiellement que la viticulture dans le pays est née en 1833 dans la Hunter Valley près de Sydney, sous l’influence de l’Écossais James Busby qui a donné une véritable identité au vin australien en important des boutures de syrah originaires de France et d’Espagne.
Les Maldives
La croisière se poursuit, cap à l’Ouest.
Quel contraste !!!! Les Maldives, ce pays musulman qui pratique la charia, dénoncé par la communauté internationale pour ses intolérances.
Et le luxe ostentatoire des resorts qui rivalisent de luxe. Le pays entier est menacé par la montée des eaux. Les ordures sont entreposées sur une île « poubelle » et l’on assiste tous les jours à une noria d’hydravions qui déversent des flots de touristes dégustant une pina colada venus profiter d’une eau cristalline, de sable blanc à l’ombre des cocotiers
Les Seychelles
Des paysages de cartes postales. Une douceur de vivre partout présente. Les tropiques comme on les rêve.
Le sable est blanc. La mer turquoise ou de toutes les nuances de bleu.
L’eau est cristalline, douce et tiède. Les vagues sont caressantes. Un pays loin des tourments du monde où je pourrais volontiers poser mon sac.
Des anses, des plages et des cocotiers, une vie sous-marine intense, quelque chose d’un Paradis, loin de l’agitation et des tourments du monde
Nager avec des tortues géantes aux Seychelles
La plus grande des tortues terrestres. On peut voir ces magnifiques magnifiques animaux aux carapaces tout bonnement énormes au large de l’ile de Mahé, une curiosité qui fait le bonheur des touristes. C’est actuellement la période de ponte des tortues,
La saison de reproduction s’étend de février à mai, nous dit le muséum d’Histoire Naturelle, la femelle pond dans un trou dans le sol qu’elle rebouche avant de s’éloigner pour ne pas y revenir. Les œufs éclosent 3 à 7 mois après la ponte. La durée de l’incubation varie avec les températures extérieures. Les nouveau-nés mesurent environ 6 cm pour un poids moyen de 45 g. La maturité sexuelle est atteinte vers 20-25 ans !
Dès le XVIIe siècle, elle a constitué une ressource en viande pour les marins qui accostaient aux Seychelles. Elle a failli disparaître au XIXe siècle ; on ne la trouvait plus alors que sur l’atoll d’Aldabra, difficilement accessible, et aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Grâce à sa réintroduction dans d’autres îles de l’archipel des Mascareignes, ses populations sont désormais importantes.
Les Seychelles ont une particularité, en effet elles forment un État indépendant, membre du Commonwealth et de la Francophonie avec trois langues officielles: le créole, l’anglais et le français.
Une population multi-ethnique, bigarrée, européenne, indienne marquée par quelques temples, mais aussi arabe, chinoise, africaine. Les sociétés s’entrecroisent, les religions s’affirment.
Les Seychelles, un dépaysement, un rythme de vie qui semble plus apaisé, calme, une sérénité de la terre et des hommes.
On se rapproche de l’Asie, serait-ce un rêve éveillé avec quelques prémices, l’effet du ciel, du vent et de la mer si bleue, si bleue, un parfum d’Orient suave et envoûtant à la fois ?
Récapitulatif des articles précédents
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(1). Première escale Barcelone.
(2). Málaga et Casablanca
(3). Le Cap Vert
(4). Vers l’Amérique du Sud, le passage de l’équateur
(5). Brésil, Salvador de Bahia
(6). Rio de Janeiro
(7). Buenos Aires
(8). Ushuaia
(9). Chili, Valparaiso et Santiago
(10). Le point Nemo et les statues de l’île de Pâques
(11). L’île de Pitcairn et les Mutinés du Bounty
(12). Tahiti
(13). Les îles Cook
(14). Auckland, la Nouvelle-Zélande
(15). Nouvelle Zélande, Île sud, paysages grandioses
(16). Australie. Les Kangourous. Arrivée à Sydney
(17). Melbourne de tous les charmes et de mémoire
(18). Adelaide et le vin australien
(19). Cap sur les Maldives et les Seychelles
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