Humanity, a continuous process for imagining new capacities of destruction and wars


La chronique du samedi de Pierre-Alain LÉVY autour d’un film d’animation.


(Samedi 7 juin 2014). La danse hongroise n°2 de Franz Liszt constitue le thème musical et la trame dynamique du film Rapsodeus du réalisateur italien Bruno Bozzetto. Le film a été produit en 2013. L’animation se cale sur le rythme mélodique et suit les méandres et les accelerandi de la rapsodie, dans la même veine créative que les fameux dessins animés de Fantasia de Walt Disney, et l’on pense fortement à l’Apprenti sorcier sur une musique de De Falla. Bruno Bozzetto évoque l’histoire de l’humanité, des Égyptiens à nos jours, comme une suite continue, une course de conquêtes, d’appropriations, de rivalités ou de prises de pouvoir, de guerres, de violences, de tueries, de sauvagerie, de férocité, une évolution toujours continuelle de la puissance de destruction des armements. La dernière scène serait digne d’un conte voltairien, il faut cultiver son jardin, ou plutôt il faut aimer son chien.

Olécio partenaire de Wukali


Vif, enjoué, animé par la partition folâtre et guillerette de Liszt orchestrée par Doppler et arrangée par Karl Muller Berghaus pour un orchestre de bastringue, ce film pour tout public est très réussi.

Pierre-Alain Lévy


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