Difficulty to communicate between a little girl and her parents survivors of the Holocaust


Tous les les lecteurs de WUKALI qui sont attachés à cette chronique publiée chaque samedi (et il sont nombreux), savent que le film d’animation permet de traiter tous les sujets, bien au delà de l’aspect ludique pour un public enfant où d’aucuns voudraient le classifier.

Hasard du calendrier ? A l’heure ou l’on commémore en Pologne le soixante-dixième anniversaire de la libération des camps d’extermination, Auschwitz, Birkenau et que les chefs d’états viennent rendre hommage aux victimes de la Shoah et de la déportation, nous présentons un court métrage canadien réalisé par Ann Marie Fleming en 2010 et qui traite des enfants des victimes de l’Holocauste inspiré du livre autobiographique de Bernice Eisenstein qui en a signé aussi chacune des illustrations. Son titre en français: «J’étais une enfant de survivants de l’Holocauste»

Olécio partenaire de Wukali

De la difficulté, de l’impossibilité souvent pour les déportés de communiquer, de raconter l’indicible, de partager leurs histoires avec leurs enfants, C’est ce que raconte ce film, l’histoire d’une petite fille juive née au Canada et dont les parents ont réussi à échapper à l’enfer d’Auschwitz et qui se sent exclue d’un monde qui a disparu où l’on parle yiddish et où l’on vit dans la mémoire d’un événement sur lequel on a nulle prise.

Le film est traité avec une grande sobriété, voir le portail d’entrée d’Auschwitz et ses intersections de rails ne relève d’aucune incongruité. Comme le souligne le synopsis de ce court métrage réalisé par le National Film Board of Canada «ce film nous présente une quête fiévreuse et empreinte d’une ironie désabusée sur le deuil, l’amour, l’acceptation et la résilience : une quête soutenue par le caractère indissoluble des liens familiaux».

Pierre-Alain Lévy


WUKALI 09/05/2015

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