Vous avez pu remarquer l’absence d’articles mis en ligne dans WUKALI depuis près de quatre semaines. En fait WUKALI a été piraté, attaqué, victime lui aussi d’une intrusion dans son système informatique rendant impossible la mise en page, l’édition, la publication de quelque texte que ce soit. Qui plus est, des articles ont été altérés et leurs illustrations saccagées. En dix ans d’existence, c’est la toute première fois que cela se produit à ce niveau.
Il nous a fallu du temps pour analyser, comprendre, colmater les brèches, tenter de réparer, puis enfin restaurer WUKALI dans son intégrité visuelle et patrimoniale. Qui plus est nos moyens sont limités ( appel aux bonnes âmes)!
Qui donc se dissimule derrière cette casse iconoclaste ? Bien entendu, nous n’en saurons jamais rien, pourtant une hypothèse aujourd’hui semble plus probable que les autres… et la cybersécurité est loin d’être un monde parfait!
La cybercriminalité
Derrière le terme obscur de cybercriminalité, c’est en fait tout un ensemble d’offensives larvées qui au quotidien frappe et nos entreprises et nos institutions.
« D’après un rapport d’Hiscox Assurances sur la gestion des cyber risques, les entreprises françaises sont depuis l’année dernière celles qui consacrent le budget le plus important à leur cybersécurité, devant l’Espagne et l’Allemagne. Que ce soit une prise de conscience ou une augmentation conjoncturelle pour rattraper un retard, la France est aussi le pays qui connait la plus forte hausse des dépenses dans le domaine de la cybersécurité (+48 %), ces dépenses ayant plafonné à 1,9 M€ en moyenne en 2019. « Ce constat montre que les entreprises ont initié leur riposte face à une menace cyber qui ne cesse de s’intensifier », explique le rapport.»
Le risque est majeur, la guerre digitale ( et le terme « guerre » est tout à fait justifié) est faite d’escarmouches qui soit testent la capacité stratégique des états à se protéger, soit pillent ou détruisent des systèmes industriels, scientifiques, économiques ou commerciaux au niveau des nations.
Il en va de même dans ces piratages ( « hacking » en anglais) à bas bruit qui parasitent les systèmes informatiques du pékin moyen, chacun d’entre nous peut en être victime.
Bref tout cela est derrière nous maintenant, enfin nous l’espérons !
Nous allons dans les jours qui viennent combler le retard à publier.
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