Horror in Syria. Prisoner women raped and sold off as sex slaves or jihadi brides


Lors de la session du Conseil de Sécurité qui s’est tenue Lundi 15 décembre, Valérie Amos, Sous-secrétaire générale des Nations-Unies pour les affaires humanitaire et les secours d’urgence, a indiqué que depuis juillet« la situation des femmes syriennes au main de l’État Islamique ( Daesh داعش avait empiré»

Elle a décrit comment des jeunes femmes dont des fillettes n’ayant pas même 12 ans, sont réduites en esclavage et abusées sexuellement. Des femmes ont été capturées comme esclaves par Daesh et vendues sur les marchés de Raqqa (الرقة) ( à 160kms d’Alep au nord est de Damas, cette ville fut la première à tomber en mars 2013 dans le giron de l’organisation islamique fanatique). Quelques unes d’entre elles ont été vendues à des hommes seuls. La majorité des autres sont claustrées dans des taules et subissent de multiples viols par les sbires de Daesh revenant du combat et qui assouvissent ainsi leurs délires.

«Des réfugiés Kurdes de Kobani ont rapporté la capture de fillettes âgées de 12ans par l’État Islamique pour servir d’esclaves sexuelles».

Olécio partenaire de Wukali

Valérie Amos a aussi déclaré constater une augmentation du nombre des mariages forcés, cela est en partie la conséquence de la diminution des ressources économiques des familles et plus récemment au fait que les parents sont terrifiés que leurs filles puissent être contraintes de se marier avec des combattants de l’État islamique dans les zones sous leur contrôle.

Valérie Amos qualifie ces faits comme des actes de guerre : «l’État Islamique a fait de très nombreuses victimes, on ne compte plus les meurtres, la réduction des civils à l’esclavage, les viols, les déplacements forcés et la torture, il s’est aussi dérobé à ses obligations envers les populations civiles».

Depuis la résolution 2139 du Conseil de sécurité de Février sur la situation en Syrie aucun progrès dans le domaine de la défense des droits de l’homme n’a été constaté.

La communauté internationale reste indifférente sur ce qui passe en Syrie, 200. 000 morts pour le moins. Les minorités chrétiennes en Syrie ou Yézidis en Irak sont pourchassées et contraintes pour les plus chanceuses à l’exil, elles-mêmes qui depuis plus de 2000 ans (Chrétiens d’Orient), ou plus de 4000 ans (les Yézidis issus de la tradition zoroastrienne), vivaient sur leurs terres ancestrales.

La rivalité et la haine pluri-séculaire entre sunnites et chiites (c’est un des éléments essentiels, mais loin d’être le seul pour comprendre ce conflit), c’est aussi un aspect de cette guerre intestine d’essence religieuse, qui sourd au sein de ces deux courants de l’Islam historique.

La litanie des atrocités commises par les Islamistes est abominable, leur simple évocation est insupportable et renvoie aux pires monstruosités commises en des siècles d’horreur pas les Mongols. Le Djihadisme est devenu une expression qui se passe dorénavant de dictionnaire. Des jeunes vivant en Europe ou aux USA, aux itinéraires déroutants pour les uns ou décérébrés pour d’autres tentent de franchir les frontières de leurs pays pour combattre sous le drapeau noir et assassin de l’Etat Islamique.

La désinformation et le lavage de cerveau vont bon train sur Internet et les mises en scène d’exécutions, les têtes coupées, les otages occidentaux prisonniers mis à mort, servent de matériau de propagande à un Islam fanatisé, hystérique et malade. YouTube ou d’autres réseaux sociaux spécialisés dans le Djihad, saigne des massacres atroces, des décapitations et mises à mort exécutées par Daesh en Syrie. Là on décapite comme on fauche, on mitraille comme on sème et un ennemi a moins de valeur qu’une mauvaise herbe qu’on arrache. La vie d’un femme dans les zones sous la coulpe de l’État islamique ne vaut pas chère, entre 35 et 138€. Des bordels souvent contrôlés par des jeunes femmes djihadistes venues d’Europe -mères maquerelles sous burqua noire- offrent en Syrie pour le repos du guerrier revenu du champ de bataille le front ceint du bandeau, des esclaves sexuelles prisonnières, violentées, malmenées, brutalisées, déshumanisées par leurs bourreaux et abandonnées à leur funeste destin.

Rares sont les images de ces abominations diffusées par les médias. Article du Daily Mail (G-B). (Attention les images sont dures!)

Dans la rue à Paris comme à Londres ou New-York, on vaque inconscient à ses préoccupations du quotidien en attendant de célébrer Noël ou de fêter le Nouvel An. Aux caisses des super-marchés on patiente pour payer et l’on fait la queue…

Pierre-Alain Lévy



Illustration de l’entête: femme syrienne


WUKALI 16/12/2014


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