French presidential election, with humour and wit !


L’élection présidentielle, un exceptionnel moment de la vie politique française. Cela nous a donné l’idée de rédiger pour **Wukali*] des billets d’humeur et de fantaisie, impertinents, irrévérencieux, critiques ou ardents sur les candidats qui se présentent. Peut-être même seriez-vous intéressés à nous proposer un texte, n’hésitez donc pas à nous contacter : [redaction@wukali.com

Voici le premier, il est signé par [**Benoît Rayski*], et c’est [**Philippe Poutou*] qui débute la série.

[**Pierre-Alain Lévy*]

Olécio partenaire de Wukali

[([**Poutou*])]

Camarade Philippe, je vais t’appeler par ton nom ! Car c’est ton nom qui te vaut mon suffrage.[** Poutou*]… combien de candidats plus notoires que toi, caressés par les médias, seraient heureux de s’appeler comme cela ! Poutou, ça sonne comme une comptine pour enfants, comme une ballade du temps jadis ! Dites Poutou et vous entendez aussitôt Loulou, Toutou, Doudou. Les autres, les gros, les gras ont des noms franchement repoussants, [**Hamon, Mélenchon, Macron, Fillon*]… et on fait quoi avec tous ces « on » ? Et on entend quoi avec eux ? Cochon, con ! Tu l’auras compris, camarade, mon vote en ta faveur est un acte d’amour poétique. Imaginez un peu : « président Poutou ! » Tu auras toutes les femmes et les filles de France à tes genoux.

Des esprits chagrins me suggéraient de m’intéresser à ton programme et à la charte du NPA. Des jean-foutre, des aigris, des empêcheurs de vivre en joie ! Quand on s’appelle Poutou et qu’on est un combattant révolutionnaire, on n’a pas besoin de programme. On est comme les souverains qui firent la France : de droit divin. Tu es un bâtard, un glorieux bâtard. Un bâtard royal comme[** Louis XIII, Louis XIV, Louis XV*] en firent des flopées. C’est[** Olivier Besancenot*] qui t’a fait. Lui-même avait été fait par un merveilleux couple du nom de [**Krivine*] et de[** Bensaïd*]. Et eux-mêmes descendaient en droite ligne du grand Léon ([**Lev Davidovitch Bronstein*], dit [**Trotski)*]. En voilà une lignée ! De grande classe ! De race ! Et c’est ainsi que tu domines aristocratiquement tous les gueux et les manants qui prétendent entrer à l’Élysée. Ne te commets pas avec cette tourbe. Ne fraie pas avec la populace. Ta place est à Versailles ! Ton sang royal t’y convie et je te vois – « Poutou Ier » – serrant contre ton cœur le Manifeste du Parti communiste pour prêter serment au Père-Lachaise devant le mur des Fédérés.

[**Benoît Rayski*]


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WUKALI 05/04/2017

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