A l’occasion du Salon international du Livre de Casablanca (SIEL), le poète Yves Bonnefoy s’est vu remettre le prix Argana, décerné par la maison de la poésie au Maroc «Bayt Achiir. »

Le ministre marocain de la culture, Mohamed Amine Sbihi, a souligné que ce choix porte une double signification. «D’abord, c’est une manière d’inciter les poètes marocains à puiser dans l’expérience riche et exceptionnelle de ce grand nom de la poésie française et favoriser ainsi une convergence des expériences poétiques. Et en second lieu, il s’agit de primer l’œuvre de ce poète qui a, non seulement enrichi le répertoire poétique français, mais bien au-delà au niveau universel et ce, pendant au moins 60 années de création», a-t-il dit.

Un parcours exceptionnel durant lequel Yves Bonnefoy s’est distingué par son style profondément humain et sans fioritures, a souligné, pour sa part, Najib Khoudari, Président de «Bayt Achiir», ajoutant que l’expérience et l’œuvre du poète primé, enrichies également par ses contributions dans les domaines de la critique littéraire, la philosophie et la traduction, méritent à plus d’un titre cette consécration.

Né le 23 juin 1923 à Tours, Yves Bonnefoy a fait des études de mathématiques et de philosophie à l’université de Poitiers puis à la Sorbonne où il reçoit notamment l’enseignement de Gaston Bachelard. Il est dès l’adolescence profondément marqué par la lecture de Baudelaire, Rimbaud et Mallarmé puis plus tard, par sa rencontre avec André Breton et les surréalistes. En 1953, il publie son premier recueil poétique ‘Du mouvement et de l’immobilité de Douve  ».

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Parmi ses autres œuvres poétiques, on cite «Poèmes» (Ed. Mercure de France-1986) et, aux mêmes éditions, «Ce qui fut sans lumière» (1987) ou encore «Début et fin de la neige» (1991). A plus de 90 ans, il reste toujours hanté par l’écriture poétique, publiant dernièrement «l’heure présente et autres textes», un livre édité chez Gallimard où se mêlent poèmes, prose et réflexions critiques.

Lu dans la presse/ Al Bayane


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WUKALI 04/07/2014


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