We need it, don’t we ?

Qui ne connait pas «La Panthère rose» de Blake Edwards et sa musique signée Henri Mancini. Humour, fantaisie et légèreté m’ont semblé des ingrédients à utiliser en masse aujourd’hui en ces temps d’affliction, et si cette petite chronique hebdomadaire consacrée aux films d’animation a une utilité, c’est peut être bien cela en effet, donner à sourire !

Revenons à notre Panthère ! C’est tout d’abord un film «La Panthère rose», sorti en 1963, qui raconte les histoires farfelues d’un inspecteur de police français à la petite moustache, l’inspecteur Clouseau, joué par Peter Sellers. C’est aussi et surtout, serais-je tenté de souligner, le générique même de ce film sous forme de dessin animé, ce qui était nouveau à l’époque, avec une panthère rose comme personnage, qui a contribué à son immense succès, puis de toutes les déclinaisons qui ont suivi. Je n’oublie pas davantage la bande sonore, la musique d accompagnement composée par Henri Mancini.

La réalisation du générique avait été confié à Hawley Pratt et Friz Freleng. Cette idée d’une panthère rose, d’un surréalisme qui plait, un personnage anthropocentré facétieux, bien dans la ligne des inventions d’un Tex Avery par exemple voire d’un Disney, plut immédiatement au public. Le film connut plusieurs suites, Peter Sellers dans son humour très à l’anglaise, fit des prodiges. L’idée vint de créer, de donner une vie à cette panthère rose qui devint dès lors le personnage central et éponyme de dessins animés tout en conservant la musique guillerette d’Henri Mancini jouée au saxophone ténor par Plas Johnson. La boucle était bouclée et le marketing du film parfait ! Le titre en anglais du dessin animé sujet de cette chronique, The Pink Phink , est à proprement parler intraduisible, en réalité il joue sur des déformations vocales, des difficultés d’élocution, comme des mots prononcés par quelqu’un qui zézaierait par exemple !

Pierre-Alain Lévy

WUKALI 26/03/2016
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