Au centre du Japon, dans la préfecture de Nagano, il existe un endroit rare dans la montagne où vivent des singes, une variété de macaques. Il s’agit du parc aux singes de Jigokudani 地獄谷野猿公苑 . Ils se sont acclimatés là voilà des milliers d’années. Le climat y est très froid et rigoureux l’hiver, il y neige et la température est souvent en dessous de zéro. Pourtant les macaques que l’on auraient pu croire ne vivre que sous des climats chauds de l’Inde, de l’Afrique, voire de Gibraltar vivent et prospèrent par familles entières. Ils trouvent la chaleur et le réconfort en se baignant dans les eaux thermales volcaniques qui sourdent des basaltes recouverts de neige. Alentour des bambous, l’on est bien en Asie.
Ils ont su trouver les moyens de survivre, de vivre, de s’adapter malgré les bouleversements climatiques, géologiques, telluriques qu’ils ont du subir et endurer, mettant à profit les ressources en eaux chaudes venant des profondeurs sismiques de la terre et où ils se plongent voluptueusement.
Le singe, rappelons-le est un des importants personnages de la grande épopée indienne du Ramayana. Il est aussi présent dans la tradition populaire et la culture chinoise tout comme au Japon en l’occurence.
Nous devrions savoir que dans notre bonne terre de France, ou plus exactement sur notre territoire, vivaient voila des milliers d’années des lions, des panthères, des rhinocéros, des bisons, des aurochs et autres mammouths laineux. Ce n’était qu’il y a 22 000 ans pour la grotte de Lascaux en Dordogne et 32 000 ans environ ans pour la grotte Chauvet en Ardèche. Bestiaires pariétaux sublimes, « chapelle Sixtine de la préhistoire » disait l’abbé Breuil. Quant aux ours ils étaient encore présents jusqu’à la fin du 19è siècle sur presque la plus grande partie du territoire national.
Ce charmant film d’animation a été réalisé par les élèves de l’École des Gobelins-École de l’image, à Paris.
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Article initialement publié e 26/09/2020
